Vous mélangez 2 choses easy. La machine et le système.
Car la machine divise les hommes parce qu’elle est la propriété d’une seule personne. Hors ce que je vous ai dit avec le canon, c’est qu’aucune machine, si simple qu’elle puisse paraître, ne peut être créée par un seul homme de A à Z (on utilise toujours des éléments fabriqués par d’autres).
Il y a là une énorme aberration de la société capitaliste. Pour moi, si personne ne peut construire seul une machine, alors personne ne doit pouvoir la posséder seul. Cela devrait paraître évident à tout le monde. L’argent n’est absolument rien face à la connaissance, la collaboration vitale d’un collectif et l’accumulation de connaissances scientifiques et techniques sur plusieurs siècles.
Si les machines appartenaient à une forme de collectivité, elles ne diviseraient personne. Chacun y verrait en elles un outil commun pour faciliter la vie de chacun. La machine à laver n’a jamais diviser aucun couple : système communiste, chacun peut l’utliser dans la famille, chacun en prend soin. Mais la machine qui va vous faire perdre votre emploi et la possibilité de vous nourrir, forcément : ça c’est le système capitaliste, seul le possédant décide qui va en bénéficier, c’est-à-dire lui : que ceux dont il n’a plus besoin gràce à SA machine aillent crever.
Le système capitaliste n’est pas adapté au futur et à la disparition du travail. Qui pourrait bien se plaindre de la disparition du travail si nous avions les mêmes richesses créées par les machines ? Que du temps libre, des activités sportives, artistiques, de recherche pour ceux qui en auraient les moyens et le souhaiteraient... Il faut un système capable d’une telle société de loisir intégrale : le système capitaliste ne permettra jamais une telle avancée. Au contraire, il est totalement rétrograde : il impose aux gens de travailler pour vivre quand le travail utile se raréfie et que la productivité continue d’augmenter. Donc, avec une productivité qui augmente et un temps de travail qui ne diminue pas, il impose aux gens de consommer de plus en plus de futile pour que chacun se donne mutuellement du travail : c’est fondamentalement anti-écologique.