À l’auteur
D’accord avec l’auteur pour dire que :
"….. la thèse du réchauffement anthropique était si
difficile à admettre pour nous que nous l’avons massivement refusée. Elle remet
en cause nos modes de vie, elle est une idée inquiétante pour notre avenir. La
lutte s’est donc organisée contre elle."
"…… Nos contemporains angoissés se précipitent alors
pour acheter des arguments qui les rassurent."
Par contre, dire que :
« …… les intérêts mercantiles rejoignent ceux des
»anti« . » ne me
paraît pas complètement exact, car les intérêts mercantiles existent bien dans
les deux « camps ».
Toujours est-il que le caractère systémique de la thèse
exposée par le GIEC semble scientifiquement beaucoup plus cohérent et crédible
que les arguments contraires et parcellaires sur des points isolés montés en
épingle.
De toutes façons, un autre fait incontestable nous
contraindra tôt ou tard à cesser les émissions de CO2 ; il s’agit de
l’épuisement accéléré des ressources en énergies fossiles, qui dès que la capacité de production
dépassera son maximum technique et sera insuffisante pour satisfaire la
demande, imposera une mutation radicale du fonctionnement de notre société.
Tant que nous en avons encore les moyens, il est sage et
responsable de la préparer dès maintenant, à tous les niveaux, local et mondial.
En l’absence de cette prise de conscience et de prise de décision, nous aurons
à affronter un problème infiniment plus grave et violent.