L’auteur a bien raison de présenter le réchauffement climatique comme une idée, car ce n’est pas autre chose, en tous cas pas une théorie scientifique dont elle n’a aucune des caractéristiques, ni sur le plan de l’énoncé ni sur celui des principes, ni sur celui des preuves. Elle n’a même pas le statut d’hypothèse telle qu’elle est présentée dans la presse ou dans les milieux écologiques.
Cette « idée » n’est donc qu’une idée de plus qui sert des intérêts idéologiques« ( également politiques et économiques) et qui engendre un débat idéologique. C’est un vrai problème car , au nom de cette idée, des décisions qui engagent les deniers publics peuvent être prises sans qu’elles n’aient la moindre relation à la réalité (je dis bien la »réalité« et non pas la »vérité")
Quant à la science, qui ne travaille pas dans le domaine des idées mais sur celui de la connaissance, elle poursuit calmement ses activités et étudie les mécanismes du climat ; elle a du pain sur la planche tant ces mécanismes sont à ce jour opaques et complexes.
Un mot sur le rapport de l’académie des sciences : il faut le lire avec attention et ne pas n’y chercher que ce qu’on veut trouver (il y en a d’ailleurs pour tous les goûts) Il faut y noter l’expression très claire sur les incertitudes en la matière.
De toute façon, un clou chasse l’autre et le réchauffement cessera bientôt d’échauffer les esprits à qui l’on offre une nouvelle catastrophe : la biodiversité (pour laquelle l’ONU va sans doute créer le GIEB) et on repartira pour un tour dans le délire culpabilisateur ; il nous faut de la religion.