Chria, votre remarque n’a aucun sens, cela dit en toute cordialité :
L’homme est bien sûr totalement responsable dans sa relation au milieu qui l’environne, que celui-ci soit « naturel » ou non, car il est l’acteur de cette relation et qu’il la décide pour l’essentiel ; il n’y a pas de jugement de valeur dans cette constatation.
L’homme artifitialise le milieu et le transforme selon ses besoins et grâce à son intelligence qui lui fait acquérir la connaissance et son industrie qui la transforme en techniques : c’est ce qui le distingue des autres êtres vivants. Dès lors, la notion de milieu naturel doit être utilisée avec précaution.
La responsabilité s"exerce dès lors que l’on constate que l’action est susceptible de générer des nuisances (à qualifier et à quantifier) et que cela entraîne des actions correctrices. En matière de climat, le constat est loin d’être fait sur la responsabilité humaine, même si cette hypothèse mérite d’être vérifiée comme les autres ; le travail est loin d’être terminé et il faut se méfier des certitudes.
Ce concept de responsabilité, dans le domaine en question, ne peut donc pas être mis en perspective avec celui de culpabilité qui relève de la morale (peut importe laquelle) et donc n’est ni plus fort ni plus faible mais ailleurs.
Le problème (et sans doute l’objectif) de l’écologie idéologique c’est de vouloir utiliser la culpabilité comme les religions l’utilise.