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Commentaire de canonhollyestrelladamm

sur Et si le Goncourt n'était qu'un « sous-non Renaudot » ?


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canonhollyestrelladamm 24 novembre 2010 00:41

Version:1.0 StartHTML:0000000105 EndHTML:0000005922 StartFragment:0000002359 EndFragment:0000005886

Bonjour, je me permet de réagir à vos échanges qui me semblent passionnants…

Personnellement ce n’est pas Nabe et Houellebecq que je ne mettrais pas en opposition ! (Houellbecq ne me passionne pas. Dernièrement je me suis ré intéressé à lui et j’ai voulu enfin lire « extension.. » qui traînait depuis longtemps dans ma bibliothèque. J’ai réalisé en le lisant que je l’avais déjà lu ! C’est dire s’il m’avait marqué ! Même effet sur « la carte » aussitôt refermé aussitôt oublié… mais j’admet que ça n’est pas horrible a lire….)

C’est Nabe le diariste/pamphlétaire et Nabe le romancier que je n’opposerai pas !

 

Je suis assez d’accord avec Jesse darvas, je trouve aussi que l’œuvre de Nabe est une variation autour des journaux, à la différence notable c’est que moi je qualifierais les journaux comme une sorte de révolution du roman. A mon sens les journaux de Nabe ont un rythme haletant et des effets de narration qui rappel  beaucoup plus les romans de Dostoievski que les journaux de Bloy ou de Kafka. (Toutes digressions comprise).

Pareil pour les pamphlets, « lueur d’espoir », « j’enfonce le clou » etc…sont le roman de l’actualité comme on dirait « le roman de renard » !

Il y a un coté feuilleton dans les écrits (tout confondu) de Nabe un peu à la manière de Don Quichotte, mais ou chaque épisode serait une expérimentation stylistique mêlant les genres.

 

Alain Zannini par exemple me paraît (et c’est là l’impression de rupture ente le vrai et le faux !) un genre de collage avec des personnages sur différents plans, comme si certains étaient en film et d’autres en dessins animés un peu comme dans « Roger Rabbit ». On retrouve le même genre d’effets dans « l’homme » avec moins de contraste, en fondu enchainé…

Mais un personnage comme le policier Alain Zannini ou le pope n’est pas « moins réel », il répond a une autre réalité que le marc Edouard Nabe du même livre qui n’est pas « moins fictif » !

Les écrits « réels » comme les « fictifs »sont une transposition ! ( « transposez ou c’est faux !! » ) C’est une réorganisation de la réalité par le faux qui crée le vraie, c’est ça le roman (intrigue et personnages). Un trie par l’imaginaire visant a concentrer (a révéler !) la réalité.

 

Je rejoins complètement petit jean, pour moi c’est la démarche révolutionnaire sur le genre romanesque qui empêche de qualifier Nabe de romancier, un peu comme il était difficile de qualifier Basquiat de peintre…


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