@ Watson
Les mesures actuelles de la vitesse de la lumière se font plutôt en milieu confiné (résonateurs Fabry-Perrot). Ces expériences sont donc parfaites pour parvenir à une excellente précision de la mesure de la vitesse de la lumière, cependant, elles sont mal adaptées pour détecter un mouvement d’origine cosmique, où là, un interféromètre ouvert à tout vent est plus pertienent.
Ici, une petite étude qui récapitules les divers types d’expériences sur ce sujet. Est cité une expérience de 2004 compatible avec les résultats obtenus par Michelson-Morley, dont le rapport est ici.
Bon, il est vrai que 8km/s ce n’est que le 1/37500ème de la vitesse de la lumière, c’est donc peu. Mais ce n’est pas nul.
L’intéressant est que cette déviation est d’une périodicité proche des marées, et que sa valeur correspond à la vitesse Keplérienne à la surface Terrestre
1 : Lune
Rayon de l’orbite moyen : Rl = 384400 km
Vitesse de rotation moyenne : Vl = 1,023 km/s
Période de révolution : Tl = 27,3217 Jour (1 jour = 86400 s)
Vitesse angulaire : wl = 2 pi / Tl = 2,6616957278072153e-6 rad/s
2 : constante de Gravitation du système Terre-Lune :
(loi des Aires de Kepler : w² . R^3 = K) :
wl² . rl^3 = 402408,32059795904 rad² . km^3 / s²
Ktl = 400 000 rad² . km^3 / s²
3 : A la surface terrestre, en prolongeant la loi de Kepler :
Rayon moyen : Rt
vitesse angulaire théorique : wk² . Rt^3 = Ktl
wk= racine (Ktl / Rt^3) = 0,0012416215176604022 = 1,2416215176604022e-3
Vk = wk . Rt = 7,9192321417859647067014 km/s = déviation de la lumière constatée par Morley / Michelson et Dayton C. Miller