@ Octavien
Désolé
Mais si vous voulez y répondre, surtout ne vous gênez pas.
Pour que les choses soient claires :
Je n’ai pas de certitudes définitives sur ces questions mais beaucoup de réponses fournies par la plupart des historiens ne me satisfont pas. Elles ne me paraissent pas crédibles dans la « vraie vie ».
Prenons la localisation de Bibracte au Mont-Beuvray, vous vous représentez des chariots de plusieurs centaines de kilos gravir des chemins détrempés à cette époque de l’année.
Quel intérêt de faire monter la marchandise là-haut puisque de toute façon elle va être redistribuée dans les bourgs alentours en contrebas ? Autant rester en bas. Pour la défense ? Vous avez vu la gueule des murailles ? Un mur-talus de quelques mètres de haut sur des kilomètres de longueurs, tout bonnement indéfendable.
Mieux vaut une ville de plaine, placée en plein sur le carrefour commercial qui permettra d’optimiser les profits et de lever des taxes conséquentes pour se payer une bonne armée qui empêchera tout adversaire d’approcher la ville et même la région alentour. Quand on en est réduit à se réfugier dans les montagnes, c’est qu’on a vraiment plus d’autres alternatives. C’est pour cela que la Bibracte-citadelle au Mont-Saint-Vincent proposée par Emile Mourey me semble beaucoup plus crédible.
Vous imaginez les Latins monter leurs marchandises au sommet du Monte-Cavo ? Ce genre de site est très bien pour le culte mais beaucoup moins pour le commerce.
Idem pour les chapiteaux des plus anciennes églises romanes dont les interprétations qu’on essaie d’en donner en contexte chrétien sont peu convaincantes. Pourquoi les scuplteurs n’ont-ils pas simplement représenté Jésus plutôt que d’aller chercher des motifs dont les spécialistes de l’art roman reconnaissent à demi-mot qu’ils sont souvent d’origine celtique ?