Le manque de démocratie vient d’abord et avant tout de l’attitude de la majorité des citoyens de tout attendre de l’état.
La santé : L’état doit s’en occuper.
L’éducation, idem.
La retraire, itou.
Le logement, l’état encore.
Les finances, les entreprises, les consommateurs encore et encore l’état qui doit tout réguler, tout diriger, tout organiser, tout gérer.
Pensez-vous vraiment qu’en devenant fonctionnaire, un individu lambda devienne un surhomme ?
Infaillible, honnête sans l’ombre d’une tentation ? Omniscient.
Hélas, non, les hommes sont ce qu’ils sont fonctionnaires ou pas.
Au dix-neuvième siècle, la science et la technique, avec leur progressions spectaculaires, ont fit croire que des super techniciens pourraient amener le bonheur sur terre : En prenant les bonnes décisions en tout, en contrôlant tout les facteurs et toutes les variables, l’humanité connaitrait le paradis sur terre. Et là est apparue la croyance en une technocratie capable de tout.
A partir de là, les citoyen ont abandonné, une à une, leur responsabilité. Puis leur volonté. Ils ne savent plus que se plaindre de cet état dont ils attendent tout et qui, parce que c’est impossible autrement, les déçoit toujours.
Alors il cherche l’homme ou la femme providentielle qui, à la tête de cet état, les reprendra sous son aile bienveillante.
La recherche va de l’extrême droite à l’extrême gauche, mais avec surtout une classe politique, qui, honoré par cette immense attente, promet toujours plus et essaye toujours plus.
Avec, vous l’aurez compris, toujours plus d’échecs.
Plutôt que de chercher dans des idéologies, ou dans un repliement sur soi, les clés de l’avenir, pourquoi, plus simplement, sans état d’âme, ne pas regarder les pays qui s’en sortent le mieux, où surtout il y a moins de chômage.
Depuis quarante ans, comme le souligne Pistou13, on nous ressert les même plats. Ce n’est que la garniture qui change.
Pourquoi ne pas se prendre en mains, et essayer ce qui n’a quasiment jamais était essayé en France, à savoir le libéralisme.
Pas cet espèce de cauchemar décrit par ceux qui sont aveuglés par des décennies de propagande, mais le vrai, celui proposé par les penseurs de 1789, par des gens comme Bastiat, Tocqueville, Say ...
Une vrai démocratie où les décisions se prennent au plus prêt du citoyen, en respectant le principe de subsidiarité.
Ce n’est pas en demandant plus à l’état, mais en demandant moins, et surtout sans rien attendre de politiques dont la seule différence avec vous et moi, c’est leur égo sur-dimensionné.