@RogerTroutman, Il ne s’agit pas de fermer une usine en France pour faire travailler des gens ailleurs comme des esclaves, mais de disposer d’un moyen de communiquer entre tous les humains, ce qui à mon avis arrivera tôt ou tard. La mondialisation, si elle montre une chose, c’est que la planète est devenue petite, que les actions des uns polluent aussi les autres, et à ce stade, l’incommunicabilité humaine (une même espèce, rappelons-le) me semble effectivement sinon un anachronisme, du moins un mur de Babel à surmonter, surtout en prenant en compte le phénomène Internet.
Pourquoi croyez-vous qu’on s’excite autant sur la traduction automatique ? Pour le bizness, naturellement, mais aussi parce que chacun sent au fond de lui que la situation actuelle n’est pas satisfaisante, malgré les énormes efforts investis (principalement) dans l’anglais ; la traduction automatique est la preuve de cet espoir. Pourtant, l’intelligence artificielle n’en est pas une, les machines rendent des services pour les textes professionnels, mais on est très loin du compte, on voit surtout des effets d’annonce : donnez-nous des subventions, et on va vous faire un super-ordi pensant. Or, la solution espéranto, langue construite simple et efficace, n’a jamais été essayée officiellement, par exemple par une ONG. Enfin, disposer d’une langue de communication n’empêcherait nullement un expatrié qui passerait cinq ans en Argentine d’apprendre un peu d’espagnol, ou d’anglais aux USA.