Comment faire, dans le cas de Nicolas Sarkozy, pour aboutir à une loi prétendument « de prévention des conflits d’intérêts » mais qui ne désavoue pas ses propres pratiques ?
Par exemple, en mai 2007, juste après son élection, Sarkozy s’est offert des vacances à Malte aux frais de Vicent Bolloré :
http://tempsreel.nouvelobs.com/article/20070509.OBS6243/polemique-sur-les-vacancesde-luxe-de-sarkozy.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/paloma-le-petit-baigneur-de-sarkozy_464389.html
http://www.lalibre.be/actu/international/article/347559/l-ami-de-sarkozy-a-bien-obtenu-des-marches-publics.html
Quelques jours plus tard, la fille du président de Bolloré Télécom, Valérie Pécresse, était nommée à un important ministère (enseignement supérieur et recherche) dont les compétences ne sont pas étrangères à des activités du groupe Bolloré.
Honni soit qui mal y pense...
A présent, Sarkozy écrit :
http://www.elysee.fr/president/les-actualites/communiques-de-presse/2011/conseil-des-ministres-intervention-du-president.10619.html
"Pour leurs vacances, désormais, les membres du Gouvernement devront
privilégier la France. Les invitations à l’étranger seront autorisées
par le Premier ministre,
en accord avec la cellule diplomatique de la Présidence de la
République, pour examiner leur compatibilité
avec la politique étrangère de la France. Leurs modalités seront
examinées par le Secrétariat Général du Gouvernement,
qui les autorisera ou les interdira.
"
Mais si les vacances sont offertes par un brave industriel et financier français, alors, honni soit qui mal y pense...