Il en est ainsi de tous les systèmes pyramidaux. Féodalité, capitalisme, « démocraties » représentatives... tous ceux qui sont en haut d’une pyramide n’aspire qu’à une seule chose, étirer cette pyramide (augmenter les inégalités) tout en restant au sommet de père en fils. Et en général, ils y arrivent toujours puisqu’ils s’arrangent, en étant en haut de la pyramide, pour créer les lois qui les arrangent (ou, cela revient au même, acheter ceux qui sont censés les créer dans l’intérêt général).
Et, dans tous les systèmes pyramidaux, ceux qui sont au sommet croient systématiquement pouvoir étirer cette pyramide à l’infini, totalement aveuglés (ou plutôt, comme de grands impuissants sado-maso, excités) par les conséquences de cet étirement (augmentation générale de la misère). Donc fatalement, on atteint un point de rupture, un jour ou l’autre (point atteint dans certains pays arabes aujourd’hui).
Et on s’empresse bien vite de remettre un nouveau système pyramidal en place (simplement, on a aplati la pyramide au passage, lors de cette « révolution ») : et petit à petit, avec ce nouveau système pyramidal et ces nouveaux leaders, la pyramide s’étire, comme un éternel recommencement.
L’homme est incapable d’organiser les choses sans penser système pyramidal. Pourtant, l’auto-gestion, le mutualisme, le vote (qui devrait avoir lieu en entreprise,...) tout a été inventé pour qu’un autre système puisse émerger mais, comme tout animal sans maîtrise, l’homme veut dominer intérieurement et ne voudrait pas d’un système égalitaire, trop peu motivant. Dans un système pyramidal, on lui fait toujours croire (le pauvre !) qu’il peut gravir cette foutue pyramide en travaillant comme un gros c...
Alors que les riches s’enrichissent et que les pauvres s’appauvrissent, jusqu’à la prochaine cassure pour un nouveau cycle...