« ce rapport atteint 20% au cours des années 1970 avant de rebaisser pour revenir à 15.7% en 2010 (soit le niveau de 1950). »
Il est un peu facile, M. Kaplan, de faire croire a une diminution progressive de l’industrialisation nationale d’un peu plus de 4% en valeur absolue sur 40 ans, mais votre procédé est à la limite de la malhonneté car la réalité des chiffres est tout autre.
Vous lirez notamment ici que :
« La part du secteur manufacturier dans la valeur ajoutée produite par la France est tombée de 22% en 1999 à environ 16% en 2008, alors que la moyenne dans les pays de la zone euro s’établit à 22,4% et qu’elle est de 30% en Allemagne »
Il ne s’agit donc pas de 4% en 40ans, mais de 6% soit une baisse de plus de 27% en 11 ans !
Vous qui semblez considérer que l’externalisation des produits manufacturés à permis la création d’emplois bien plus valorisants (« vendeurs, designers, ingénieurs »), on notera à quel point votre raisonnement est fondé si l’on en juge par la médiocrité des dits professionnels concernés chez nos voisins Allemands ...mdr
L’article concerné vous indiquera aussi que l’année 2008 aura vu la perte de 81 300 emplois industriels et de 196.100 en 2009. Selon les pouvoirs publics, 20 à 25% de ces emplois perdus dans l’industrie, en France, ont été transférés à des sociétés de services offrant des conditions moins favorables aux salariés.
Oh bien sûr, c’est la crise qui est responsable, bien sûr, et bien si vous voulez nous faire rire, dites nous un peu les signes de sortie de crise que vous percevez.
Quand à votre conclusion Einsteinienne, en ces temps difficilles de catastrophe Japonaise ou il semblerait qu’il soit plutôt difficile d’arreter la fission atomique, elle est à l’image de votre article, fort douteuse.