Je me posais la question de savoir pourquoi la science ayant « progressé » dans l’histoire de la Cité, l’humanité, malheureusement et conjointement, n’avait que peu avancé - hormis certaines notables exceptions ?
Simple opinion et modeste morceau de réponse à ma propre interrogation :
- ici, la science procède par strates qui s’accumulent et accouchent d’un « progrès » matériel tangible, dont la cité profite sans que la conscience progresse obligatoirement en « vertu »
- ailleurs, la connaissance (ou plutôt quelques savoirs acquis) ne pouvant jamais reculer, l’addition de ses acquis procure in fine, une sorte de « mieux » tandis que le petit enfant, doté d’un logiciel, certes fécond, mais d’un disque dur « vide » à sa naissance, ce dernier devra se « remplir » avec l’existant du moment, sans le « passé » qu’il ignore...
- ce schéma ose indiquer que la somme des hommes qui compose l’humanité, sera en perpétuel renouvellement et que chaque matin il faudra RECOMMENCER à « instruire » une grosse partie d’humanité résolument « NEUVE » !
Pour faire simple, ni mon expérience, ni mon éthique, ni ma morale sociale, ni mon expérience, ne pourront servir (en totalité du moins) à ma descendance laquelle devra « s’autoconstruire » ainsi, chaque jour, ce sont des millions et des millions d’ignorants qu’ils faut « instruire », vers l’auto-subsistance d’une part, et le tout vers un vivre ensemble également : simple sur le papier mais difficile dans la rue... !
Voilà une modeste partie de ma vision du « problème »...comme pour le forgeron, chaque jour il faut remettre ça car chaque jour meurent des coeurs « instruits »...mais chaque jours naissent en compensations des « ignorants » (je ne dis pas imbéciles) ! Ce mouvement naturel est-il modifiable, suffisamment, pour oser promettre un « moins mal » idéalisé : big question ???
Salutations.