La prostitution est un esclavage. Lequel de ces « réglementariste » aurait l’audace de m’affirmer que cela ne le gêne pas d’envisager que sa fille, sa sœur, voire sa mère soient des prostituées. Je vois d’ici la conversation « moderne et éclairée » :
« Mathilde et moi sommes vraiment content de notre petite fille, elle a grandi, elle s’assume financièrement, n’est-ce pas merveilleux ? En plus, son job d’été lui assure un certain nombre d’avantages sociaux, et elle cotise déjà pour sa retraite.
-A qui le dites-vous mon cher Gérard, remercions le gouvernement pour cette avancée pleine de promesse. D’autant que j’ai croisée (fortuitement) votre enfant sur son lieu de travail, je dois dire qu’elle est vraiment faite pour ce boulot. Quel talent ! »
Je ne dis pas que cette mesure législative est idéale, j’estime juste que tous ceux qui prône une réglementarisation de la prostitution sont des hypocrites et des criminels. A part les désaxé(e)s, les seuls qui se prostituent sont des gens qu’un tiers (proxénétisme) ou la conjoncture (soucis économiques) forcent à le faire. Ne serait-ce pas plus constructifs d’essayer de sortir ces gens là de la misère, plutôt que de leur interdire de gémir, puisqu’après tout : « Il font un boulot comme les autres ».
Je suis comme beaucoup, le gouvernement actuel me débecte. Mais ce n’est pas parce qu’il a tort que vous avez raison, hommelibre ; et je le dis comme je le pense, vous êtes un scélérat !