Bonjour,
c’est effectivement des violences faites aux personnes, quelles que soient leurs caractéristiques, dont on devrait parler, puis pourquoi pas avoir des dossiers spécifiques à certains types de violences. En tout cas la violence faite aux femmes mérite d’être traitée avec soin car l’homme ayant souvent l’avantage de sa force physique dans un conflit avec une femme, les conséquences sont souvent plus graves pour une femme.
Ceci étant précisé, c’est le fait que le conflit advienne qui doit être anticipé. La violence monte en général progressivement dans les écarts de comportement des deux protagonistes (paroles, attitudes) avant de s’afficher sous forme de conflit. Cette montée de la violence manifeste une souffrance et une non communication. La souffrance est-elle inévitable ? Je ne le crois pas. Mais l’époque nous abreuve de messages fatalistes : travailler plus pour gagner moins, les délocalisations inévitables, la compétition nécessaire, il va falloir se serrer la ceinture, la paix est impossible dans un monde terroriste, nous sommes envahis, etc...
Choisir de sortir de cette ornière d’idélogie souffrante est une urgence.
Apprenons à avoir l’humilité de reconnaître quand on souffre, à reconnaître ce qui nous permet d’être bien, en voyant comment cette sensation de souffrance est collée inutilement à l’idée de notre propre importance. C’est possible en revenant dans le présent, en stoppant notre cinéma, et en apprenant à distinguer nos vrais besoins des désirs illusoires.
Bonne fin de journée.