suite à l’article d’Ornythorinque , je me posais la question de la raison et de la déraison et Platon répond. C’est le vrai débat, ou l’introduction nécessaire à mes yeux.
Sur la chute de votre article :"
Ce n’est donc pas au croyant de déterminer ce qui peut être exposé,
peint, sculpté, dessiné, projeté, écrit... mais à nos institutions
démocratiques."
Vous diriez à un artiste de peindre , de chanter , d’écrire démocratiquement , qu’il vous rirait au nez.
En revanche le côté polysémique de l’objet d’art abîmé , rend son message ambigu et utilise parfaitement les modes de communication actuels sous forme de resucée triviale de ce qui a déjà été inventé à Paris, en 1920 et même bien avant et encore plus après.
Il faut tout de même voir que cette oeuvre d’art utilise par défaut de procédés, la banalité....
En fait tout est dans le titre de l’oeuvre, ce titre la défini et sans ce titre qui révèle plus l’intention de l’artiste que le cliché lui-même....Si Platon se méfiait des poètes dans sa cité idéale, craignons les artistes qui ne nous font pas rêver et surtout qui ne nous proposent pas de ré*enchanter le monde.
Qu’il aurait été jubilatoire, vraiment pour lui, de ne pas signaler ce bain d’urine, que nos yeux auraient vu comme la lumière dorée de la résurrection ou encore de l’assentiment des forces de l’Univers sur le don. Car après tout, les artistes , les vrai artistes, même s’il ne sont pas croyants, savent que l’art est une forme de don, pour peu qu’ils puissent partager leurs inspirations.