Bonjour,
J’apprécie votre article qui a le mérite d’ouvrir quelques portes de réflexion, et n’est pas à ce point caricatural comme semblent le dire certains commentaires. Ce que vous appelez androcentrisme se réfère plus particulièrement aux systèmes de pouvoir, ce que vous exprimez clairement. Il y a d’autres systèmes dans la société qu’il serait intéressant d’étudier et dans lesquels on pourrait trouver un certain mysocentrisme comme les soins aux jeunes enfants ou aux personnes agées par exemple, ou un rôle tacite des femmes dans l’influence de l’homme pour la construction d’ un environnement sécurisé. Concernant ce dernier point qui peut être mal interprété, je dirais avec humour : sans la femme l’homme en serait peut-être encore à ripailler dans un cloaque moyen-ageux.
Nos sociétés sont archaîques et reflètent encore dans leur organisation (et peut être encore pour longtemps), un système de domination d’essence masculine, et un système de soins d’essence féminine qui exprime directement notre base animale, dans laquelle le cerveau et les émotions sont directement dirigées par des impulsions hormonales.
Au lieu d’opposer le féminisme à ce fonctionnement, il me semblerait plus intéressant de poser des pierres qui permettent de construire des comportements plus conscients.
La dépendance à la pression hormonale est fortement liée au niveau d’éveil et de conscience de soi dans lequel on se trouve. Dans les situations de conflit armé de fort niveau de violence et de peu de conscience de soi et de l’autre, les groupes armés se livrent souvent à des exactions sexuelles (quel que soit leur pays d’origine d’ailleurs, ce n’est apparemment pas un problème culturel).
Bien que cela s’exprime globalement de façon différente le comportement féminin possède des problèmatiques similaires, mais avec des conséquences différentes (par exemple les altérations de comportement liées aux règles).
Il est clair qu’en diminuant le niveau de passion et/ou de violence, on augmente sa capacité à prendre conscience de son propre comportement, et en prenant ainsi conscience de soi à prendre conscience d’autrui, ce qui exprime une intégration et une prise de distance avec cette expression de notre animalité : le système cerveau-émotions n’agit plus comme amplificateur.
Dans cette perspective il n’apparaît pas utile d’opposer les sexes. La prise de conscience de son propre comportement est un travail qui concerne le genre humain dans son ensemble, et ne peut se faire que si on accepte (hors tout débat passionnel) d’observer et d’identifier les différents niveaux de fonctionnement que l’on traverse soi-même, et d’en tirer d’abord les leçons pour soi-même.
Il est possible que les hommes et les femmes évoluent ensemble, en assumant de façon plus harmonieuses et respectueuses leurs différences, mais pas séparément.
Bon WE et merci pour votre article.
23/08 06:12 - Lorelei
hinle si vous passez par là lisez mon dernier article sur le hoministes type homme soi disant (...)
04/05 14:12 - Hermes
Certains ont corrigé d’eux-même, je voulais dire gynocentrisme et non (...)
03/05 11:43 - gaijin
ulysse vous avez bien raison l’écroulement de l’économie chinoise le démontre (...)
03/05 11:41 - _Ulysse_
« les droits des hommes, c’est la soupe. On baigne dedans ! » Ca c’est votre (...)
03/05 11:39 - _Ulysse_
2 enfants par femmes, par couple c’est comme vous voulez. Si vous voulez redéfinir ce (...)
01/05 19:48 - HINLE
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