Si je m’en sors ? Non je ne m’en sors pas… vous permettez… mais je suis émue…
Si je me laisse aller, je crois que je suis capable de noyer, la terre entière, juste avec quelques larmes…
Mais j’ai comme l’impression que je ne suis pas la seule à ressentir d’étranges secousses, comme les vibrations d’une comète qui s’apprête à exploser.
Et pourtant, je prétendais être à l’abri de toute superstition…
Et voilà que tout se met à vaciller...
Le père de mes enfants… avec les menottes aux poignets… l’image est gravée à tout jamais, dans toutes les mémoires parce qu’elle en dit long sur cette chienne de vie !
Rassurez-vous, j’avais déjà un vague pressentiment… je le sentais… je le présentais…. Entre la fortune et l’infortune, on peut à peine glisser une feuille de papier.
Les plus proches exerçaient sur nous, depuis quelques temps déjà, une sorte de pression sous prétexte qu’il y avait des échéances à respecter… Alors qu’il était écrit quelque part, que nous étions à deux pas de la pire des déchéances…
Non… je ne rêve pas, je n’ai pas rêvé… je n’ai jamais rêvé… d’une nation qui confond justice et religion…
Non, je ne m’incline pas devant l’Amérique, et je lui promets de débarrasser le plancher à tout jamais… en laissant cette putain aux puritains !
Je demande pardon à mes enfants d’avoir épousé l’homme le plus en vie et le plus envié…
On pourrait en effet tout lui ôter… Sauf sa majesté…
Un petit plus qu’aucun homme digne de ce nom, ne pourrait lui contester.
Je t’aime DSK et depuis qu’on t’a enlevé j’ai réalisé qu’il n’y aura pas de vie après toi…
Ils ne te relâcheront plus… mon amour… parce que tu es malade… et parce qu’ils sont encore plus malades… Je t’aime…
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/ask-anne-strauss-kahn/