Le choix nucléaire était valide au XXième siècle car les risques n’étaient pas encore établis (et encore !).
Aujourd’hui,
il n’est plus possible de s’enferrer dans cette erreur et la France est
le seul pays à vouloir continuer sur une technique qu’elle maîtrise,
certes, mais qui a des dangers trop importants.
Que va-t-il se passer ?
L’Allemagne
va investir à fond dans le renouvelable à grande échelle et parviendra
à développer une industrie viable tandis que la France va à tout prix
continuer dans un système dont plus aucun pays ne voudra.
Lorsqu’il
sera trop tard, et si aucune catastrophe n’intervient, qui alors coulerait définitivement le pays, nous aurons des centrales obsolètes qu’il nous faudra
démanteler, des besoins non couverts, une technologie inexportable et un
retard technologique. Nous importerons la techno de l’Allemagne.
Il y a un gouffre entre ce qui est prévu sur le papier
(ce sont des modèles, non la vérité intrinsèque) et la réalité. Entre ce que prévoient les scientifiques dans leur laboratoire et la réalité du terrain. Dans
les centrales, les travailleurs sont notamment des intérimaires qui vont
de site en site, en laissant leur dosimètre par centrale, ils reçoivent
donc des doses bien plus importantes que ce qui est dit. Ceci n’est
qu’un exemple. L’humain fait des erreurs, et l’accident le plus
improbable, lorsqu’il arrive, devient certain. mais c’est trop tard.
L’atome est magnifique au niveau scientifique, théorique, montre la
maîtrise de l’homme sur la matière. Mais son emploi, c’est vraiment
jouer avec le feu, et n’est pas inoffensif.
Par ailleurs, l’un
des problèmes majeurs, que l’on voit à chaque catastrophe, est le manque
d’information des populations. En France, ce serait la même chose,
voire pire.
Le lobby nucléaire, présent partout, s’infiltre là où on ne l’attend pas : dormez en paix, la SFEN veille pour vous ! Je pense que tout l’échiquier politique français (sauf peut-être les verts) est vérolé. Il faut le savoir.
Tous les prétextes sont bons, et toutes les dénégations valables.
Vous n’avez rien vu, à Fukushima !
Avant toute catastrophe, il y a ce qu’on appelle des « signaux faibles ».
Que Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima, soient des signaux faibles non pris en compte par les nucléophiles, il y a vraiment de quoi s’inquiéter.