Ah le fameux exemple one-self-man, de celui qui créé son entreprise à la force de ses poignets.
Si je peux vous dire une chose à l’auteur, c’est qu’il s’agit justement d’un argument qui le dessert.
En effet, des types (ou nana ^^) qui aboutissent à la richesse à la force de leurs poignets aujourd’hui cela doit se compter sur les doigts d’une main (je n’ai pas d’exemple, mais je fais confiance à l’auteur pour se torturer l’esprit et de surfer « intelligemment » pour trouver les 0,01% de riches parvenus à leur fortune de cette façon).
Au début du XXème siècle je veux bien encore y croire (même si la plupart était plus des ingénieurs oeuvrant avec l’argent de papa que de mécènes mais ne chipotons pas), il existait des types qui investissaient leur temps et leur argent dans une entreprise (au sens large), et on peut comprendre leur satisfaction de décrocher le jack-pot.
Aujourd’hui ce n’est plus le cas, des gens « bien né » investissent dans des « actions » qui doivent leur rapporter un max dans un laps de temps très court. Peu importe que l’entreprise qu’il y a derrière ces actions périclite à l’issue des exigences des actionnaires, puisque ceux-ci auront de toute manière ramassés « leur billes ».
Aujourd’hui la richesse impose de manager les entreprises à la gestion des coûts (l’investissement et l’innovation n’ont pas la cotte) avec son pendant sur la gestion des ressources humaines, c’est à dire pitoyable.
Mais le riche (souvent de naissance quoi qu’en dise l’auteur) ne s’arrête pas seulement à être que riche, souvent il se permet d’émettre des jugements de plus en plus odieux sur les gens qui ont du mal à boucler les fins de mois.
Comment ne pas y voir, le mélange d’un esprit égoïste et malveillant ? De toute évidence, oui, être riche s’est mal, car cela met la société en danger.