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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Est-ce que la politique rend con ? L'exemple du cannabis


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 21 juin 2011 19:33

Très déçu de cet article de Taverne que j’ai connu mieux inspiré.

Scual résumé très bien le fond de ma pensée, malheureusement.

La dépénalisation n’a aucun sens dès qu’on la pense dans le contexte historique de la prohibition de l’alcool aux USA.

Dès que la prohibition a été levée, le problème de la criminalité a été réglé, seul est resté le problème sanitaire.

Pour toutes les autres drogues, il en ira de même. Il n’y a pas l’ombre d’un argument sérieux qui aille contre ce constat.

Les expériences anglaises où l’héroine était même pas vendue mais donnée aux drogués ont été édifiantes : disparition des dealers et resocialisation de ceux qui étaient dans la petite criminalité pour se payer leur dose. Les USA ont fait pression pour que ça s’arrête bien sûr.

Taverne a une idée de l’Etat bien étrange. Ce discours sécuritaire est la base de tous les totalitarismes.

L’état est avant tout garant de la liberté du citoyen. Cf. l’article 4 de la déclaration universelle qui dit bien que tout ce qui ne nuit pas à autrui est autorisé. On voudrait bien voir ça appliqué.

Le discours sécuritaire (c’est pour vot’bien) nous infantilise, pour mieux nous contrôler. Il faut savoir que la prohibition a été inventée pour avoir de l’ouvrier propre sur lui pour faire tourner les usines de l’oncle Sam.

Pour engendrer la société de consommation actuelle, il fallait canaliser le citoyen vers les drogues légales et taxées : le sucre, le café, le tabac, l’alcool. Le reste n’était pas tolérable car ça poussait gratos dans les jardins zuniens jusqu’au début du XXe me semble-t-il et surtout, le consommateur de drogues n’a rien à foute de la société de consommation.

Bref hors la légalisation totale de toutes les drogues point de salut. Une fois ça réalisé, on pourra faire du sanitaire et surtout de l’éducation et de la prévention avec des moyens, enfin !, au lieu de financer des mafias et.... des politiciens qui votent la prohibition avec des financements mafieux.

Le coût social de la prohibition est pharamineux. Le politicien quii soutient la prohibition est soit corrompu, soit con, soit lâche. Le choix n’est pas très large.


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