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Commentaire de Alexis_Barecq

sur Fukushima, la boîte de Pandore est-elle ouverte ?


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Alexis_Barecq Alexis_Barecq 25 juin 2011 01:42


La conception des dalles sous les centrales nucléaires sont le fait de technocrates particulièrement stupides...

Ça ne sert à rien de mettre une dalle de 8 m d’épaisseur, pourquoi pas 20 tant qu’on y est, car un corium en fusion la percera en quelques heures, tout en restant concentré dans le cône de percement. On le sait depuis longtemps.

Ce qu’il aurait fallu faire, c’est une dalle inclinée, en dôme, avec une structure en nid d’abeille, éventuellement sur plusieurs couches, de façon à étaler puis à fractionner le cœur fondu, par simple effet de la gravité. Lorsqu’il est suffisamment peu compact, mélangé avec d’autres matériaux (béton etc.), il refroidit de lui-même, d’une part parce que la réaction nucléaire est moins efficace du fait de la forme moins compacte et de la présence de matériaux étrangers, et ensuite simplement du fait des transferts de chaleurs, par contact avec les matériaux environnant. Lorsque le cœur fondu est juste suffisamment refroidit, sa viscosité augmente, et il s’arrête. Sans atteindre la nappe phréatique. À Tchernobyl il s’est arrêté tout seul car heureusement il s’est étalé suffisamment, même si ça n’avait pas été conçu pour optimiser l’étalement. Ouf.

Toute cette eau apportée pour refroidir n’est que pure folie et ne fait qu’ajouter aux problèmes.

Rien n’a donc été appris de Tchernobyl ?

La solution définitive n’est pas un sarcophage, même s’il faut, dans l’urgence, diminuer les émanations et protéger de la pluie et des infiltrations d’eau. Et surtout arrêter de mettre toute cette flotte qui ne résout rien. Pourquoi ne pas mettre, par exemple, une mousse de béton/bore/résine ? Comme une grosse couche de chantilly, déformable, collante, et avec des propriété d’auto réparation ?

La solution définitive, c’est simplement... de retirer la totalité du matériel radioactif, en commençant par le cœur fondu, aussi peu que 300 grammes à la fois s’il le faut, avec des robots, qui accèdent au site par des galeries souterraines étanches, avec sas de décontamination et chambres de conditionnement des déchets retirés.

Il faut une noria de centaines de robot durcis aux radiations... C’est facile à faire. Il suffit de regrouper l’électronique, la partie la plus sensible, dans une sphère protégée par un épais blindage, mettre les caméras derrière un verre blindé avec 70% de plomb, etc.. Il faut des robots simples et bon marchés, à pilotage manuel à distance, tout simple comme un jouet, 4 roues 1 bras articulé, divers modèles de pinces et instruments interchangeables.

Lorsque le matériel retiré est conditionné convenablement en petites quantités, il refroidit et ne pose plus de problème de sécurité immédiat.

Mais bon sang qu’est-ce qu’ils attendent ?


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