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Commentaire de gtherm

sur CANNABIS : D'un trafic à l'autre


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gtherm gtherm 28 juin 2011 02:15

@Kata 


« Non ! il ne faut pas légaliser le cannabis, ce serait une lâcheté politique et un leurre terrible de conséquences. »

Le courage c’est parfois de prendre des décisions impopulaires (la légalisation n’est pas approuvée par une majorité de français). La lâcheté c’est aujourd’hui de laisser ce merdier se développer. 

« Le cannabis est une des causes principales de l’échec scolaire dans nos banlieues »

C’est faux et archi-faux. L’échec scolaire n’a évidemment pas une cause unique et faire du chanvre votre bouc émissaire est d’une paresse intellectuelle intolérable qui en dit long sur votre pseudo qualification d’éducateur. Un objet inanimé n’est et ne sera jamais « une des causes principales » de vos tourments, seuls les comportements peuvent l’être.

« , le banaliser ce serait encourager une marginalisation encore plus grande des jeunes qui y vivent et un signe de mépris à ceux qui ont besoin de prévention et d’aide pour se sortir de ce prêt à porter de l’exclusion dont cette drogue fait partie. »

C’est déjà banalisé. Vous vivez sur quelle planète ? Au passage, de quelle prévention parlez vous ? Quelle aide ? Mettre les cultivateurs en prison ? C’est donc ça l’éducation pour vous ?

« C’est un éducateur spécialisé qui travaille dans le secteur de la protection de l’enfance qui vous le dit.  » 

Et bien sûr on doit vous croire sur parole... Vous êtes autant éducateur spécialisé que moi je suis la reine d’Angleterre. Et si par malheur vous dites vrai je plains ceux que vous prétendez éduquer.

« Sous prétexte que quelques bobos bienpensants rêvent de fumer leur joint en toute liberté, »
Et hop si on ne pense pas comme vous, on est forcément un bobo et en plus « bienpensant ». Mais c’est quoi un bobo ? Ah oui j’oubliais quelqu’un qui ne gobe pas tout cru les théories fumeuses des prohibitionnistes moralistes et malpensants (<-logique non ?).
Foutaises... 

 « sous une notion de liberté dans le droit fil d’un libéralisme qui ignore toute morale en dehors de l’individualisme, il faudrait livrer à cet abrutissement général les enfants de nos quartiers, moins à même encore de se révolter.  »
L’individualisme, le libéralisme... tiens donc ca me dit quelque chose —> ah mais oui : notre gouvernement actuel, pourtant bel et bien prohibitionniste.
Moralisme répressif : je crois bien que c’est incurable.

« Arrêtons de vouloir supprimer les »feux rouge« sous prétexte que certains les brûlent à moins d’être en totale inconscience en train de préparer une fracture sociale dont personne n’a idée derrière ces renoncements qui livrent les jeunes des milieux populaires au chemin le plus court vers l’exclusion et l’échec, comme si cela ne suffisait pas déjà ! »

C’est ça oui mettons donc des feux rouges entre la chambre des parents et celles des enfants et une caméra + un radar pour flasher les délinquants en culottes courtes. La prohibition c’est la guerre civile à la maison.

« Au passage, en Espagne où on a légalisé, la consommation a explosé chez les plus jeunes et en Suède où on a opté pour la répression sans concession c’est le pays et de loin qui consomme le moins ce type de produite en regard du nombre d’habitants. Cherchez l’erreur ! »

En France c’est interdit depuis 40 ans avec une législation des plus répressives d’Europe. Pourtant la France est le pays ou l’on consomme le plus de psychotropes légaux ou pas. Cherchez l’erreur...

Alors la rengaine c’est de dire, qu’on est pas assez répressif et pourtant ... que dit la loi ? 

« L’usage de produits stupéfiants est interdit par l’article l 3421-1 du Code de la santé publique qui prévoit des peines maximales d’un an d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende. »

« La provocation à l’usage ou au trafic de stupéfiants, par la publicité ou l’incitation ou la présentation sous un jour favorable des produits classés stupéfiants, (quel que soit le support choisi : vêtements, bijoux, livres, etc.) est punie de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, même si l’incitation est restée sans effet (article L3421-4 du Code de la santé publique). »

« La détention de stupéfiants est punie de dix ans d’emprisonnement et de 7 500 000 euros d’amende (article 222-37 du Code pénal). Par ailleurs, le fait de faciliter l’usage illicite de stupéfiants est puni des mêmes peines. »

Alors elle est où votre solution ?

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