@ Phiconvers
Quelques petits détails techniques :
- la fécondation in vitro ne sert essentiellement que pour les femmes atteintes de stérilité dite « tubaire » ( par obstruction des trompes ) . L’’ovule dans ce cas ne peut pas franchir l’obstacle des trompes d’où stérilité , car les spermatozoïdes ne peuvent rejoindre les ovules. La FIV permet de mettre spermatozoïdes et ovules en présence, et ainsi de mettre l’embryon résultant dans l’utérus.
- ce n’est donc pas cette technique qu’utilisent les lesbiennes , qui ont recours à l’insémination artificielle dans les pays où les célibataires ont accès à cette technique, ce qui n’est pas le cas de la France . Elles peuvent avoir recours à des « inséminations artificielles sauvages » ( j’ai vu plusieurs fois le cas de couples de lesbiennes dans lesquels la femme à féconder me déclarait avoir recours au sperme du frère de sa partenaire émis dans la pièce d’à côté dans une cuillère, afin ensuite de se l’introduire « là où il faut » ! )
- le diagnostic préimplantatoire est utile lorsque à plusieurs reprises, il y a eu une maladie génétique incompatible avec la survie dans la progéniture d’un couple : dans ce cas , ce diagnostic, lorsqu’il est possible, ce qui est rare, permet de choisir des gamètes non porteurs de la mutation fatale, et d’implanter un embryon sain.