La liberté religieuse, partie
intégrante de la liberté d’opinion, est un droit fondamental de
l’homme.
Ce droit implique la liberté de quitter une religion
ou de choisir de n’en avoir aucune. Et de pouvoir critiquer une
religion,comme on peut critiquer une thèse de philosophie ou une
doctrine politique.
C’est le socle de notre
civilisation,conquis de haute lutte.
Je suis sidéré de
constater que l’islam (et je me réfère au coran) comporte des
dispositions très dures, voire violentes, vis a vis des incroyants,
chrétiens ou juifs, mais qu’il est pratiquement interdit à un
citoyen français de critiquer l’islam.
Ce sens unique est
révoltant.
Quand on attaque le christianisme, on use de la
(légitime) liberté d’expression. Quand on émet des critiques,
mêmes solidement argumentées, à l’égard de l’islam, on vous
accuse d’insulter les musulmans ! Et on vous traîne dans la boue, les
fatwas pleuvent et certains prennent des coups de couteau. En
attendant le tribunal pour islamophobie et peut être demain, nous
couper la langue. La preuve, Robert Redeker qui publie une tribune
dans le Figaro (« Face aux intimidations islamistes, que doit
faire le monde libre ?), il reçoit des menaces de mort et
doit être protégé par la Police.
Manifestement, pour
beaucoup et notamment pour les musulmans pour qui la Démocratie
n’est pas leur priorité, la liberté d’expression occidentale n’est
qu’une autorisation de saper à leur guise les valeurs qui ont fait
notre civilisation (cf, Thomas Ngijol au JT de Canal plus qui
dit : »Pour être Pape, il faut être vieux et con, moi, je
m’en fous, Al Hamdou lilla, je suis musulman » dans
l’indifférence général.)
Cette liberté d’expression
acquise de haute lutte ne peut être utilisée que par les défenseurs
de l’Islam.
En excluant qu’elle puisse servir à défendre ces
mêmes valeurs qui en sont le fondement.