Je crois qu’on ne peut comprendre ce qu’il se passe en ce moment au sein de l’Empire anglo-saxon sans admettre qu’il y a deux camps qui s’opposent de plus en plus frontalement : d’une part le complexe militaro-industriel (et j’ajouterais énergétique) incluant la CIA (appelons ce camp « les militaires »), camp qui prédomine depuis des dizaines d’années et d’autre part la finance, Wall-street. Les intérêts des deux camps commencent à diverger. C’est aussi l’opinion de Soral, lequel a très souvent de bonnes intuitions.
DSK était plus le représentant de Wall-street que celui des « militaires ». La suprématie du Dollar est indispensable aux « militaires » pour mener leurs guerres d’agression et sécuriser l’approvisionnement en pétrole. Le Dollar n’est pas indispensable à Wall-street (du moins les banquiers le pensent-ils). Dit autrement, les « militaires » sont nationalistes, pas Wall-street.
Il est tout à fait possible que le choix de Lagarde ait échappé aux
« militaires », ou qu’elle ait été ensuite recrutée par Wall street...
L’affaire DSK porte le sceau des « militaires » (la CIA). Comme l’attentat en Norvège.
Je trouve désolant que l’auteure préfère accuser Meyssan d’une coupable sympathie en faveur de DSK plutôt que d’envisager que ce serait peut-être elle qui se tromperait, elle qui devrait remettre en cause son « logiciel »...