Je vous remercie de votre appréciation positive.
Mais j’avoue être perplexe devant votre critique : où diable avez-vous vu que je préconisais de « faire la serpillière » avec les Chinois ?!?
Il se trouve que j’ai eu l’occasion de me rendre souvent en Chine, à titre professionnel et personnel. J’ai participé à plusieurs reprises à des entretiens au plus haut niveau entre les dirigeants français et les dirigeants chinois. J’ai par ailleurs beaucoup lu et étudié la pensée chinoise, et notamment la stratégie et les ruses chinoises. Il me semble donc que je ne suis pas e moins du monde naïf en la matière.
Bien entendu, il faut être vigilant avec les Chinois pour défendre nos intérêts. Mais il faut être vigilant avec TOUS les Etats du monde. Et puis la vigilance n’est pas l’antithèse de la coopération, elle en est au contraire le complément naturel.
L’avenir de la France ayant recouvré sa souveraineté passe incontestablement par un renforcement des liens stratégiques avec la Chine, comme avec la Russie et les quelques grandes puissances émergents susceptibles de tenir à respect l’hégémonie américaine, qui a d’ailleurs commencé fort heureusement son déclin mondial.
Ce fut la pensée de Charles de Gaulle lorsqu’il reconnut diplomatiquement la Chine de Mao en janvier 1964. Il s’était agi d’une « alliance de revers » pour desserrer l’étau, déjà étouffant, de l’empire américain. Il ne s’était pas agi de « faire la serpillière »...
C’est la même pensée qui doit demain nous diriger lorsque nous aurons fait sortir tous ensemble la France de l’horreur européiste.
Très cordialement,
François Asselineau