Fergus pardon, mais je ne lis pas que le Moyen-Âge serait en lui-même une sorte d’enfer dans lequel les « civilisations » devraient naturellement et par malheur « retomber » et dont il serait urgent de sortir. Du moins, cette période de l’Histoire, auparavant présentée comme le symbole de l’obscurantisme, semble-t-elle bien avoir été marquée par de vives lumières autant que par la dureté d’une époque où la vie était très âpre pour l’être humain. C’est donc plus dans le sens de transition et d’obscurantisme que l’auteur me semble employer ce terme.
En ce qui concerne notre vision de l’Art et sa décadence, le risque me semble important que nous fassions, sans trop l’admettre, partie des anciens qui se raccrochent à leur vision d’un monde passé. Ce discours consacre-t-il sans conteste le crépuscule d’une civilisation ? On ne peut nier le fait qu’il se retrouve presque génération après génération au cours des siècles ; les Grecs anciens se le répétaient, l’Art fut qualifé de « dégénéré » au siècle passé...
Enfin, pour qui, comme moi et de manière très banale, « croit » que c’était mieux avant, il est évident que notre époque est bien malade...