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Commentaire de le poulpe entartré

sur Martine Aubry, candidate néo-libérale


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le poulpe entartré 12 août 2011 12:00

« Vous ne comprenez rien à la construction européenne, c’est évident. S’il y avait une chance de mater les marchés financiers, ce serait bien le fédéralisme budgétaire européen « .

Le Mort à lui-même de service pédale dans ses concepts flasques en faisant mine d’ignorer qu’autour du parlement de Bruxelles ce ne sont que grenouillages et lobbying des opérateurs financiers, des groupes agro-alimentaires, pétroliers et chimiques(Monsanto par exemple) qui achètent des députés et des membres de la commission, comme on achète un paquet de cigarette. Ce que les peuples des nations refusent, ils le font passer par la fenêtre, comme des voleurs, à la sauvette. Connaître par cœur, le guide du fonctionnement du parlement européen et de sa commission, pourrait lui permettre de comprendre les articulations, les interactions des structures mais visiblement, la finalité des actions et les intentions lui échappent. Autrement dit, il est comme une vache qui regarde passer un train sans se demander où il va et dans quelles conditions.

« Vos sept mercenaires feraient mieux ? » Mort à lui-même regarde trop la télévision.

« Dire que les socialistes défendent le Traité de Lisbonne est faux. » Mort à lui-même est la réincarnation de la belle au bois dormant. Pendant que tous ces immondes socialistes votaient la ratification du traité de Maastricht, relayés par toutes les télévisions, radios, journaux (Libération, ce tabloïd foireux où sévissait Serge July) ; il ronflait comme un ivrogne.

Même après avoir été embrassé et donc réveillé par l’éphèbe de service ; il a été trop flemmard pour s’informer des formules si amènes des « socialos » en peau de lapin qui qualifiaient les français d’abrutis, d’idiot, de passéiste, de renfermé, de xénophobe (sans rire) lorsque le vote négatif progressait dans les sondages officieux. Le « non » des français a été l’administration d’une belle carotte. La palme académique fut remporté par le famous « ah, les cons » de … ? Ségolène Royale, qui est au socialisme ce que le Préfontaine est à un Château Giscour.

« Ils le dénoncent dans le sens inverse que vous, et curieusement les populistes de l’extrême-droite, le faites. » Le procédé est si vil que même un sergent recruteur de l’armée américaine ne se serait pas risqué à sortir une pareille « baraque » sur un campus. Il est gentil Mort à lui-même, le voilà qu’il classe chez les maboules ceux là même qui ont voté le texte, sans même prendre de gant. Entre kameurades, c’est toujours une aussi bonne entente et les coups bas permanents. On voit qu’il souffre de ce pseudo acte manqué collectif alors sa méthode Coué pour occulter une pareille trahison de la France ; c’est bien fonctionnel.

« Ce traité fut le produit de l’imposition de la doctrine néolibérale principalement de la part de l’Allemagne. » C’est évident ! C’est les autres ! Les braves « socialos » n’y sont pour rien. Baratineur comme un commercial pour fenêtres ou vérandas de pavillon, tout comme ses maîtres à penser, ce polyvalent veut nous refourguer de la piquette pour du Madiran. L’interactivité de la toile permet et a déjà permis, de démasquer les intentions premières des tristes sires,  comme Bernard Kouchener, Dominique Strauss Kahn, Eric Besson, Julien Dray, Valls, Jack Lang, Georges Freche et même Elisabeth Guigou d’apparence pourtant si intègre.

« Comme processus négocié, le résultat ne satisfait personne. » C’est presque vrai dans le sens où la levée de rideau sur les « socialos » en carton pâte a été inévitable. C’est moche de mettre en pleine lumière ces prestidigitateurs, de dévoiler leurs tours de cochon. C’est que la soupe est bonne et le fauteuil confortable et les places sont chères.

Mort à lui-même à court d’idée, repasse le plat « des populismes prônant le retour à une souveraineté protectionniste ». En clair, il qualifie d’extrême droite (populisme) ceux qui s’opposent à l’ultra libéralisme. C’est tout ce que lui et sa bande ont trouvé pour ne pas aborder le sujet. Si ce n’est pas suffisant, ils sortiront du placard l’ultime argument « d’antisémite » le cas échéant et toutes les marmelades de bons sentiments qui vont avec.  

« qui ne protège personne de ces mêmes marchés, puisque seule une réglementation internationale peut le faire. » On voit qu’il a ingurgité nuits et jours, la plaquette argumentation du PS mais il est superflu de revomir ses agapes sur la toile publique.

Qu’en sait-il ? La réponse est pas grand-chose. Il ignore que les Etats-Unis le font quotidiennement, la Chine également, l’Australie, le Canada selon les types de produit qu’ils veulent contrer pour défendre des secteurs économiques ou influer sur des décisions politiques. Ils ont beau faire parti de l’OMC ; ils font ce qu’ils veulent. Vous râlez ? Vous serez invités à vous plaindre à ce même organisme. En clair, vous pouvez allez vous faire voir chez les grecs. Dans le commerce, c’est les déréglementations qui sont recherchées pas les règlementations. Si cela prend trop de temps à mettre en place, ce sont des guerres opportunes qui seront les facteurs d’ajustement. Démonstrations navales US devant le Japon, guerre de session aux Etats-Unis, invasion de panama, etc, etc.

Même la France s’y emploie. Exemple : en 2009, une entreprise cliente a eu l’intention d’ouvrir un département cycles électriques en important de Chine des vélos et des scooters propulsés par ce mode. Coût de départ usine pour les e-bicyclettes : inférieur à 100 € (chiffres exacts confidentiels) en ajoutant le conditionnement + la rémunération du bureau transitaire de Canton + transport par container sur cargo + frais douane + la tva à l’arrivée : la marge dépassait 200% (idem). C’était sans compter sur les mesures protectionnistes mises en place à la demande de ……la France et de la Belgique pour préserver (soi disant) l’industrie des cycles nationales. Une fois ces taxes d’importation appliquées, il restait moins de 40% de marges (idem). Inutile de dépenser autant d’énergie et prendre autant de risques pour un rendement pareil. Le projet est archivé tout comme le projet e-scooter pourtant prometteur vu le prix de l’essence.

« Le mondialisme que vous croyez dénoncer, celui des marchés financiers, redoute toute forme de gouvernance. » Alors là, on touche le fond. Mort à lui-même alias, le perroquet « socialo » n’a pas entendu, ni retenu, les derniers propos de son dresseur, le dénommé Jacques Attali. Son ambition est justement de mettre en place une gouvernance économique Européenne puis Mondiale pour tenir et manipuler les nations et les peuples. Il a absolument besoin du mécano législatif européen pour imposer ses pseudos bonnes idées et pouvoir être à la manœuvre en arrière plan. Les décisions européennes l’emportant sur les lois des nations ; celles-ci n’ont pas d’autre choix que de s’y soumettre. Par ce procédé, il est inutile de consulter par un vote, les citoyens. Ils n’ont plus leurs mots à dire. Une fois que celui-ci aura fait son œuvre, il sera ferraillé et remplacé par le FMI (se voulant la gouvernance économique mondiale). La marche arrière ne sera pas possible, une fois le système enclenché.

« Une politique fiscale unifiée de l’Europe et un Trésor qui soutiendrait l’euro, ainsi que la fédéralisation de la dette des états membres diminuerait spectaculairement l’emprise des marchés sur les budgets des États. » Mort à lui-même croit il à ses propres élucubrations ? L’ensemble de la zone euro patauge dans la récession, seule l’Allemagne surnage. Ce nigaud croit que le plus puissant pays économique d’Europe va une fois de plus jouer au tiroir-caisse. Quel naïf, la réponse de l’Allemagne à la Grèce et aux autres a été sèche : plus de rallonge. Il a fallu l’intervention et l’invitation de Barak Obama pour que la chancelière revoie ses positions. Fédéraliser les dettes ? Répartir, c’est déjà plus exact et ne changera rien à la situation.  Quand c’est plombé ; c’est plombé.

« Vous faites un amalgame pitoyable en assimilant la mondialisation des marchés aux structures supranationales destinées justement à la régulation de ces marchés. » C’est exactement le contraire. Les marchés, ce terme bien pratique qui anonymise les opérateurs, en faisant croire que c’est tout le monde (donc vous aussi) qui est responsable de la crise est une fumisterie. Les banksters américains, anglais et français car c’est bien eux, ont besoin de paravents pour pouvoir continuer à se livrer aux pillages de pays entiers, sans être dérangés. Il ne s’agit pas d’entités abstraites mais de groupe (restreints) de personnes. Ils veulent se servir et asservir les autres même si par ailleurs, ils entretiennent en front-office, des fondations caritatives aux budgets de fonctionnement colossaux et qui œuvrent bels et biens à des projets sociaux, artistiques ou sportifs. Cherchez, trouvez, grattez le vernis et regardez donc ce qu’il y a derrière le décor.

« Voila pourquoi il est d’une bêtise et d’une irresponsabilité incommensurable, d’argumenter sans respect d’aucune logique, ni d’aucuns faits comme vous le faites. » Ariane a pourtant argumenté, dit le pourquoi et le comment mais Mort à lui-même est tellement dans son truc « socialos nous voilà, grâce à toi on sauvera la France » qu’il tunnelise complètement. Ce n’est pas grave, il s’en remettra et quelle importance ?

 « Vous me faites penser à Asselineau, Dupont-d’Aignan, Le Pen, etc... » Mort à lui-même pense…puisqu’il le dit, on va lui faire plaisir. Oui, mon vieux tu penses mais la question c’est : quand ?

« En fait, je pense « Non, Mort à lui-même, là tu radotes.

« que vous n’êtes même pas consciente de ce que vous écrivez. » Dégoulinant de paternalisme prévenant, il a la commisération d’un curé pédophile regardant un enfant de cœur. Reformulé, il traite Ariane de conne littéralement. La dernière des ordures n’aurait pas agit autrement et on apprécie au passage, solidité de son argumentation.

« Sachez que vous avez le même discours que les égéries du Tea Party ( lisez-les, vous allez vous surprendre ) qui le sont aussi de l’ultralibéralisme. » C’est encore une fois le même plat réchauffé qui repasse une troisième fois, allez encore un effort ; il y est presque.

« Votre accusation de néolibéralisme envers Aubry est donc, du même tonneau que celle de fascisme envers Sarkozy que pourrait soutenir Le Pen. Pathétique et ridicule. » Il a fallu qu’il utilise les forceps pour qu’il termine son accouchement et il est beau le résultat : fascisme. Mort à lui-même, en bon baltringue « socialo » de service, a oublié de dégainer « antisémite » si jeune et déjà atteint par Alzheimer, un vrai boulet.

Martine Aubry est effectivement une socialiste à temps partiel : lors de ses prestations télévisuelles et radio. C’est du cosmétique, de la poudre, en un mot du maquillage. La bonne copine de Laurence Parisot, ce sera la politique de l’actuel président en moins pire au niveau économique et social. Certainement moins caricaturale, ostentatoire et cynique aussi mais l’actuel résident du palais présidentiel a pour lui l’avantage de la franchise ou de la gaffe (selon le point de vue). Il a annoncé la couleur de ses actions dans son programme avant d’être élu.

La candidate de Lilles est dans la droite (sans rire) ligne politique de son paternel et aussi socialiste que lui, François Hollande ou Marie Ségolène Royale. Autrement dit, il n’y a aucune avancée sociale à attendre de sa part (souvenons nous du bordel occasionné par les lois Aubry I et Aubry II lors de la génération des Das 1 & les conflits avec le corps des inspecteurs du travail lors de la semaine des 35 h, entre autres). Pas plus qu’au niveau de la politique étrangère d’ailleurs, où hormis Emmanuelli, tous les députés socialistes ont voté la continuation de la guerre (illégale) de la France à la Lybie, tous.

Le socialisme de la honte, de la suffisance, imbu de lui-même..


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