Allons Miss Walter,

Il y a bien longtemps, le milieu des trotskistes ne m’était pas inconnu. Ces fils à papa, stratèges de chambre de bonnes en plein VI° à Paris couvraient d’immondices la société « décadente, injuste, etc, etc » assis dans de confortables canapés en cuir de buffle avec vue sur la Tour Eiffel. Au fur et à mesure de l’avancement de leurs cursus universitaires, tous ces futurs médecins, chirurgiens, délaissaient le rouge carmin révolutionnaire, pour un rosé du plus bel aloi. Il doit y avoir une relation entre le patrimoine immobilier et financier avec les idées politiques comme disait Karl Marx, leurs père noël des temps où ils étaient fauchés (toutes choses égales par ailleurs).

Ils ne se rendaient même pas compte de leurs propres contradictions : leurs idées et leurs vies réelles. Le plus comique dans une soirée étaient de les voir « dégueuler » sur les Etats-Unis, tout en buvant du Coca cola à la bouteille. Une bande de comiques troupiers qui s’ignorait. Mort à lui-même est l’échantillon même du prédicateur socialiste…… foireux.

Argumentation pourrie, aucune démonstration, amalgames de curé traditionnaliste, orthodoxie Jospiniste, dénigrement de l’interlocuteur, en lui refusant la qualité de débateur, le tout enveloppé onctueusement dans une bienveillance feinte de dame patronnesse ou de bonne sœur lubrique (au choix).  Effectivement, des missionnaires « socialos » qui récitent, débitent leurs catéchismes de base ou évolué (dépend de l’auditoire et du talent du gogol en question) ça existe. Il faut le savoir.

C’est une rhétorique de phrases travaillées en « commission de communication » pour non pas partager ou faire valoir ses idées mais les imposer à vous. Tous les coups sont autorisés. Les baratineurs sont les meilleurs dans ce créneau et le nanard « socialo » Tapie détient toujours le record du meilleur employé mac-do du mois.  Ce fossoyeur d’entreprise (entre autres) a été l’idole du PS, tout à son image car ce n’est qu’une image, une formule creuse et dévoyée. Projet de société absent, perspectives d’avenir pour les français ? Rien, néant, nada, zobi. Ce qu’ils leurs importent, est d’arriver aux commandes pour « gérer » pas autres choses, avec l’étiquette « socialiste » comme celles figurant sur les saucissons de qualité : ’’ pur porc’’.     Oui, pour du pur porc ; c’est du purs porcs.

Ils ont une boite de camembert à vendre : Martine Aubry. Alors, on aiguise l’argumentaire : sympathique, efficace, souriante, tonique. Rappelez vous l’objectif : il faut vendre le produit. La mayonnaise ne prend pas assez vite ; allez un coup de relooking. Révision de la coiffure coupée au millimètre, ratiches blanches, rouge à lèvre suave mais retenu. Ca rame quand même (on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a) et puis François Hollande s’est fait enlever du gras : la concurrence est rude. Cerise sur le gâteau, cruchitude est aussi de la compétition. Alors, on va le faire à l’américaine, à la Barak Obama avec une pool’com. 

Ca par contre, en France, on ne sait pas faire. Ca merde tellement que ça sent tout de suite le chèque sans provision à dix kilomètres mais ils y croient. Ils sont convaincus ; ils s’auto-congratulent, ils s’auto-félicitent, ils s’auto-satisfont. Une activité de branleur à temps complet alors ; c’est donc ça la création d’emploi au PS ? Nan ! Pas possible ! Polluer les forums en permanence comme des sangsues ? Continuez les mickeys, continuez faites vous plaisir, vous êtes des pros. Vous avez tellement l’air de croire ce que vous dites mais de près, on devine déjà le trompe l’oeil, le toc.

 Ils nous prennent pour des taupes. Plus ils en font, plus il faut doucement en sourire.

 Miss Walter, je comprends votre lassitude de devoir, expliquer et ré expliquer encore pour quelles raisons le PS français est bidon, faux-cul. Ils essaient de vous avoir à l’usure peut être bien. En ce cas, n’hésitez pas à vous en foutre copieusement, comme du délinquant sexuel new yorkais. Même en Chine, on est la risée dans les halls d’hôtel. Elle est belle l’image de la France : fornicateur, menteur, niqueur, pédant. Avec Christine Lagarde, on va avoir la deuxième couche. Aie, aie, aie jusqu’où va t on descendre ?

 Vos contributions pleines d’humour, pétillantes, effervescentes (DSK) sont plaisantes à lire,  apportent une vraie fraîcheur et elles sont attendues. Merci par avance et bon weekend.