En général, j’aime vos articles et partage vos vues, mais sur ce coup à mon avis vous vous emballez.
J’ignore leurs habitudes en matière de certificats et de constatations médicales, mais comme l’ont déjà fait remarquer qq commentaires je ne sais où, il y a quelques points étranges dans ce rapport. Bien que n’étant pas légiste ni habitué des rapports sur les agressions sexuelles, certaines règles sont les mêmes pour tous les types de certificat médicaux, et probablement dans tous les pays.
1. Trop de place consacrée aux circonstances, qui ne concernent que les équivalents des OPJ, police ou gendarmerie, alors qu’on lui demande des constatations médicales. Une phrase du type « la personne déclare avoir été victime de viols/coups et blessures/ agression, etc, suffit. Ici, le médecin rapporte en détail les déclarations sur les circonstances, en prenant néanmoins soin de le faire sur le mode »la patiente déclare que", et les médias présentent ça comme une preuve !
2. Si j’ai bien compris, la principale ou seule constatation est une zone tuméfiée ou ecchymotique.
3. Pour la même raison, aucun médecin ne peut conclure à un viol, ni ne le doit. Il peut et doit constater précisément les lésions, leur importance, les déclarer compatibles avec tel ou tel traumatisme, faire des prélèvements, etc. mais la conclusion sur l’origine du traumatisme relève de la justice.
(et je précise que j’ai écrit ici ou là depuis longtemps que je ne comptais pas voter DSK. )