Bonjour,
que dire si ce n’est que je regrette le caractère ordurier de ce
type d’article où aphorismes et non-sens se succèdent, mêlant des mots assemblés
au hasard d’une plume égarée dans l’espoir d’y voir émerger un message
intelligible.
Néanmoins j’ai cru entrevoir ici une volonté de défendre la
politique dite de la fuite en avant, c’est à dire d’endettement à tout va, si
chère aux personnes célibataires, vieilles filles et vieux garçons ou autres
couples sans enfants, tous très attachés à « profiter » de la vie à la mode carpe
diem sans songer à la suite, car « pas concernés ».
Pire, cette attitude n’est
pas réservée aux seules catégories susmentionnées. Hélas ce syndrome touche
aussi des familles ordinaires. pffffff
Mais dans notre cas présent, je ne
suis guère inquiet ; car même dépourvu de tout savoir économique et parfois même
de bon sens, nos chers politiques de droite comme de gauche sont confrontés à
une impasse économique qui les dépasse.
L’austérité est une étape obligatoire
sans alternative, autant que le soutient aux méchants banquiers. Que nous le
voulions ou non, nous évoluons dans un système capitaliste. C’est à dire basé
sur la croissance de la masse monétaire, sous peine d’être confronté à une
paralysie généralisée des échanges commerciaux dont la forme la plus aigüe peut
nous priver de notre baguette de pain. En clair, je parle bien d’une révolution,
d’un soulèvement qualifiable d’automatique en cas de difficultés
d’approvisionnement de denrées alimentaires.
Si cette situation extrême peut
sembler lointaine, elle se situe immanquablement sur une route dont le premier
pavé est la faillite pure et simple d’une grande banque. Un tel événement
dramatique, en plus de faire du mal aux méchants banquiers, enclencherait une
crise de liquidité sans précédent qui paralyserait très rapidement toutes les
strates de l’économie.
Or nous sommes au bord de faillites de grandes
banques. L’instinct de survie primant même sur la logique si nécessaire, tout
homme politique, éclairé par quelque conseiller qui aura fait de vraies études,
aura deux options : soit fermer les frontières, revenir au franc, supporter une
monnaie très faible impliquant des coûts de l’énergie prohibitifs et des
produits de haute technologie importés devenus inabordables ; soit militer
activement pour une règle d’or au niveau des finances de chaque pays de la zone
euro autorisant ainsi, moyennant en sus quelques harmonisations fiscales ci ou
là, la mutualisation d’une majorité des dettes des pays européens, aboutissant
de facto aux États-Unis d’Europe dont la France, comme les autres pays,
deviendrait plus une région qu’un état et perdrait l’essentiel de sa
souveraineté nationale.
Aussi cette règle d’or est-elle critiquée, car dans
la version Sarko, elle est structurellement contournable par le parlement. Et
alors ? Si elle satisfait les autres pays, où est le problème ? Il faut bien
comprendre qu’économiquement la zone euro est une puissance économique
extrêmement forte, la majorité des dettes étant intraeuropéennes, leurs
regroupements équivalent à une autocompensation pour obtenir au final un
endettement extérieur net résiduel exceptionnellement bas et donc une capacité
d’investissement public très élevé, et cela, pour des décennies, voire même des
générations à la façon des États-Unis depuis 1945.
Je m’éloigne... AH ! Le
propos aujourd’hui est de savoir qui sera le visage qui représentera la France
de demain, ou plutôt quelle sera la main qui signera la règle d’or. Oui, crachez
ou vomissez ces hommes et femmes politiques, mais quels qu’ils soient, ils le
feront à l’exception notable du Front national, certes.