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Commentaire de gingajo

sur Valls, le traître, favorable à la règle d'or !


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gingajo 22 août 2011 16:25

Bonjour,
que dire si ce n’est que je regrette le caractère ordurier de ce type d’article où aphorismes et non-sens se succèdent, mêlant des mots assemblés au hasard d’une plume égarée dans l’espoir d’y voir émerger un message intelligible.
Néanmoins j’ai cru entrevoir ici une volonté de défendre la politique dite de la fuite en avant, c’est à dire d’endettement à tout va, si chère aux personnes célibataires, vieilles filles et vieux garçons ou autres couples sans enfants, tous très attachés à « profiter » de la vie à la mode carpe diem sans songer à la suite, car « pas concernés ».
Pire, cette attitude n’est pas réservée aux seules catégories susmentionnées. Hélas ce syndrome touche aussi des familles ordinaires. pffffff
Mais dans notre cas présent, je ne suis guère inquiet ; car même dépourvu de tout savoir économique et parfois même de bon sens, nos chers politiques de droite comme de gauche sont confrontés à une impasse économique qui les dépasse.
L’austérité est une étape obligatoire sans alternative, autant que le soutient aux méchants banquiers. Que nous le voulions ou non, nous évoluons dans un système capitaliste. C’est à dire basé sur la croissance de la masse monétaire, sous peine d’être confronté à une paralysie généralisée des échanges commerciaux dont la forme la plus aigüe peut nous priver de notre baguette de pain. En clair, je parle bien d’une révolution, d’un soulèvement qualifiable d’automatique en cas de difficultés d’approvisionnement de denrées alimentaires.
Si cette situation extrême peut sembler lointaine, elle se situe immanquablement sur une route dont le premier pavé est la faillite pure et simple d’une grande banque. Un tel événement dramatique, en plus de faire du mal aux méchants banquiers, enclencherait une crise de liquidité sans précédent qui paralyserait très rapidement toutes les strates de l’économie.
Or nous sommes au bord de faillites de grandes banques. L’instinct de survie primant même sur la logique si nécessaire, tout homme politique, éclairé par quelque conseiller qui aura fait de vraies études, aura deux options : soit fermer les frontières, revenir au franc, supporter une monnaie très faible impliquant des coûts de l’énergie prohibitifs et des produits de haute technologie importés devenus inabordables ; soit militer activement pour une règle d’or au niveau des finances de chaque pays de la zone euro autorisant ainsi, moyennant en sus quelques harmonisations fiscales ci ou là, la mutualisation d’une majorité des dettes des pays européens, aboutissant de facto aux États-Unis d’Europe dont la France, comme les autres pays, deviendrait plus une région qu’un état et perdrait l’essentiel de sa souveraineté nationale.
Aussi cette règle d’or est-elle critiquée, car dans la version Sarko, elle est structurellement contournable par le parlement. Et alors ? Si elle satisfait les autres pays, où est le problème ? Il faut bien comprendre qu’économiquement la zone euro est une puissance économique extrêmement forte, la majorité des dettes étant intraeuropéennes, leurs regroupements équivalent à une autocompensation pour obtenir au final un endettement extérieur net résiduel exceptionnellement bas et donc une capacité d’investissement public très élevé, et cela, pour des décennies, voire même des générations à la façon des États-Unis depuis 1945.
Je m’éloigne... AH ! Le propos aujourd’hui est de savoir qui sera le visage qui représentera la France de demain, ou plutôt quelle sera la main qui signera la règle d’or. Oui, crachez ou vomissez ces hommes et femmes politiques, mais quels qu’ils soient, ils le feront à l’exception notable du Front national, certes.


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