Je suis d’accord avec votre article. Mais la situation est plus compliquee.
Je suis, malgre moi, familiere avec certains cas de harcelement (moral), etant proche de quelqu’un qui a beaucoup souffert sur son lieu de travail.
1) La reaction premiere est rarement d’aller parler a son employeur ou un collegue. Tout d’abord, c’est, bizarrement une certaine peur, comme si, la victime etait la fautive. C’est, apres un certains temps (au moins quelques heures ou sinon journees) qu’on reussit a en parler, mais a quelqu’un de proche.
2) Dans beaucoup, peut-etre la plupart des cas, il n’y a pas de preuves veritables, sauf s’il y a eu violence physique ayant laissee des blessures evidentes, ou s’il existe des temoins occulaires, ou si on a pu enregistrer une scene (en cas de harcelement repete). Et, on vous fait comprendre rapidement que vous n’avez aucun recours legal ou autre. A moins d’un reglement a l’amiable, comme dans le cas de cette amie, on lui a dit qu’elle avait le choix ou de partir, ou de rester et etre harcelee.
Il est vrai qu’il existe, du moins dans certains pays comme les Etats Unis un sexisme, qui joue en faveur de certaines femmes et utilisees par certaines femmes pour arriver a leur but, surtout dans le monde professionnel. Cependant, sauf en cas de preuves veritables de harcelement, en venir a une accusation legale demande une certaine agressivite, surtout si le ou les harceleurs sont des superieurs hierarchiques ou mieux places du point de vue des relations. Car c’est parole contre parole. Et si la victime decide malgre tout de porter plainte, elle doit etre prete a etre soumis a des questions difficiles a affronter de la partie adverse (les veritables harceleurs, en general, trouvent des avocats qui franchissent toute limite de decence) . Or dans un reel cas de harcelement, la victime n’est pas en etat psychologique d’affronter une telle epreuve dont l’issue est plus que douteuse, en plus du harcelement subit...
3) Il est rare, lorsque le harcelement est sur le lieu de travail, que les instances professionnelles soient en faveur de la victime (en general, un harceleur sera bien mieux place professionnellement) et pretes a intervenir.
Tout cela me laisse a penser, que dans beaucoup des cas ou il n’y a pas de preuves reelles du harcelement, les personnes qui procedent malgre tout avec une plainte, ne sont peut-etre pas aussi victimes qu’elles veulent le faire croire. Et c’est pourquoi je trouve toute l’affaire DSK bizarre :
1) que la soit disante victime ait rapidement contacte son superieur
2) que sa hierarchie l’ait immediatement prise au serieux sans avoir pris 1 ou 2 jours pour
y reflechir (qui est plus est, il est vrai que dans les interactions sociales, la classe sociale a moins d’importance aux E.U. qu’en Europe, mais la hierarchie sociale est tres rigide. Une employee perdrait son emploi au moindre critique. Des Americains aises de ma connaissance, au moindre desagrement dans un magasin ou restaurant, menace l’employe
de demander son renvoi au manager ; meme lorsque l’affaire est des plus minimes et ne releve que d’une perception de la part de ces connaissance d’un manque de respect)
3) qu’elle ait procede dans la voie accusatoire de maniere tres publique sans preuves reelles.
Quant a l’ADN, ne connaissant pas les details je ne peux pas commenter serieusement, mais en tant que scientifique, je sais bien entendu que c’est un outil fort pour innocenter une personne mais il peut etre aussi utiliser par une personne determinee, pour incriminer quelqu’un. Il suffit d’avoir son ADN (facile a obtenir) et en laisser des traces la ou necessaire.