llorren : « (en fait il s’agit de foreuses munies de mèches diamantées utilisées pour carotter le béton afin d’y placer les charges explosives- dont les traces ont été retrouvées dans les échantillons prélevés au sol (nano-thermite). »
L’article de Niels Harrit, qui conclut à la « présence de nano-thermites » dans un échantillon de poussière des WTC, est plus que sujet à caution. La démarche employée par Niels Harrit et ses co-aurteurs n’est pas crédible, vu leur erreur grossière dans la réalisation des essais de calorimétrie différentielle (DSC) : ils ont pratiqué ces tests sous air ambiant alors que les échantillons contenaient du carbone.
De surcroît, l’argument d’autorité reposant sur la publication de cet article dans « The Open Chemical Physics Journal » ne tient pas la route, pour plusieurs raisons :
- parmi les nombreux scientifiques qui faisaient partie du comité de lecture, plusieurs ont démissionné en raison de la parution de cet article, y compris la rédactrice en chef de la revue.
- dans la rubrique des remerciements, David Griscom (« truther » ayant publié des articles sur le site de Steven E. Jones) est cité en premier pour ses « éclaircissements et ses encouragements ». Or le même David Griscom, reconnu pour ses travaux sur les verres mais non-spécialiste en nano-thermites, a également fait partie du comité de lecture.