« En fait il l’est par nouvel emprunt, sauf que celui-ci ne correspond à aucune richesse réelle ou promise »
Ton raisonnement me semble inexacte.
Supposons un premier prêt P1 = C1 + I1 (capital 1 + intérêt 1)
Imaginons que tu contracte un nouvel emprunt P2 = C2 + I2, comme la banque ne dégagera que C2, tu peux si C2 = P1 recouvrir entièrement ton premier emprunt. Oui mais...
Si tel est le cas ça signifie aussi que ton second emprunt P2 = C1 + I1 + I2 (par substitution de variable en mathématique).
C’est donc un mauvais calcul, car en contractant un crédit pour en rembourser un autre, tu te retrouves au final avec plus d’intérêt à rembourser.
Et c’est bien ce qu’il se passe avec la Grèce ; Pour rembourser sa dette... Elle a du emprunter au FMI et à la BCE en contractant un nouvel emprunt. En prenant ce second emprunt le gouvernement grecque ne fait que reporter le problème car ils ont fait le choix de devoir rembourser plus d’intérêt ! Avec à la clé plus de charges sur le contribuable ... Tu parles d’une solution !
Les banquiers et les investisseurs du FMI et de la BCE se frottent les mains ! Eux qui se rémunèrent sur les intérêts sont bien content de savoir que les Grecques vont leur en rembourser plus encore !
C’est une véritable spoliation !