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gvanhecke

gvanhecke

Je suis un jeune père de famille et ingénieur informaticien... Et surtout, je suis un indigné. Un de plus.
Indigné par notre système actuel.
Ainsi, à peine née et voilà ma petite avec une dette de +- 31000 EUR sur les épaules. Elle qui n'a rien demandée, voit déjà son destin empêché par le système actuel. Je ne peux m'y résoudre... Pourquoi devrait-elle rembourser une dette dont elle n'est pas responsable ?
Je souhaite agir à mon échelle et lutter pour un monde plus juste. Où la démocratie est à nouveau le pouvoir du peuple. Un monde où le système bancaire est décentralisé et au service de tous plutôt que de quelques uns. Où l'intérêt n'est plus et n'asservit plus les petites gens pour gonfler les comptes des plus nantis.

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Derniers commentaires



  • gvanhecke gvanhecke 23 novembre 2011 22:20

    « Vous vous trompez totalement cher Monsieur !
    La création monétaire figure au rang des droits régaliens. »

    Je ne pense pas me tromper, la création monétaire ETAIT un droit régalien mais ne l’est plus aujourd’hui car et là je vous rejoins : "Les Banques se sont SCANDALEUSEMENT appropriées ce droit’.

    Aujourd’hui les états ne crée pas la monnaie ! D’ailleurs si c’était l’État qui créait la monnaie pourquoi diable irait-il l’emprunter dans des institutions bancaire ????


  • gvanhecke gvanhecke 23 novembre 2011 17:10

    Attention, l’arnaque n’est pas tant le système de l’argent-dette ... Que vous n’y croyez ou pas d’ailleurs (quoi que je serait intéressé par votre version de la création monétaire si vous prétendez la mienne, partagés par tant d’autres, est complètement erronée).


    Non, le plus grave c’est que l’intérêt n’est jamais injecté dans le système.

    Or l’intérêt telle la force d’attraction, agit en amassant d’avantage l’argent où il est déjà concentré (c’est à dire sur de gros gros comptes). C’est par ce mécanisme que les flux d’argent vont toujours dans le mêmes sens, des plus petits vers les plus massifs !

    Et c’est là qu’est la véritable arnaque !

    Autre raison, le système actuel ne peux être soutenu que s’il y a croissance. Pour preuve, c’est sans cesse une course à la croissance pour relancer l’économie et sortir de la crise. Mais cette course à la croissance sans cesse positive, n’est qu’un mirage. Car c’est retarder l’inévitable. En effet une croissance toujours positif ne peut pas est soutenu dans un contexte où toutes les ressources sont limités. On ne peut pas continuer à construire et créer toujours plus jusqu’à l’infini. Le système actuel, est donc voué à l’échec !


  • gvanhecke gvanhecke 23 novembre 2011 16:49

    La où la pilule est difficile à avaler c’est que nous avons renfloué les banques. Plus exactement c’est notre gouvernement qui a décidé pour nous de le faire. Ce qui a creusé un peu plus le déficit publique, ça va de soit.


    Et à présent que le trou est encore plus profond, d’autres instances financières (principalement des banques encore) qui détiennent des créances sur notre dette souveraine, nous menacent à coup de plan d’austérité dans le seul but de satisfaire les obligations d’États qu’elles détiennent.

    Pour bien comprendre, faisons un parallèle.

    Premier Acte ; Monsieur A (banquier) est allez jouer au casino (les marchés). Malgré quelques coups gagnants (actions) à la roulette, il fini par tout perdre. Arriva ce qu’il arriva, il n’a plus un sous un poche (faillite) et se retourne alors vers Monsieur B (l’État) pour lui demander de renflouer ses comptes. Pour se justifier, monsieur A explique à B qu’il est dans son intérêt de le dépanner car autrement il ne pourra pas rembourser ses créanciers (assurance maladie, épargne pension complémentaire, investisseurs, etc...). Sous la pression (de peur de ne pas pouvoir bénéficier de son assurance maladie et/ou de son épargne pension, etc...), Monsieur B plie et renfloue monsieur A.

    Deuxième Acte ; Monsieur A est tout content car il a récupère tout l’argent qu’il avait perdu au casino, ouf ! Par contre monsieur B, par le chantage que lui a fait monsieur A, se retrouve appauvri sans plus aucun sous en poche, ses comptes sont dans le rouge (dette publique), et se voit contraint d’emprunter à Monsieur C (autre banquier et ami de A) de quoi subsister.

    Réflexion 1 : Connaissez-vous beaucoup d’entreprise privée qui lorsqu’elle font faillite se voient renflouées ? Moi, jusqu’à l’heure je ne connais que les banques.

    Réflexion 2 : Pourquoi devenons renflouer les banques pour nous obliger à contracter d’autres dettes et au finale payer encore à des banques ? Nous payons 2 fois aux banques, ce ne sont pas forcément les mêmes mais elles sont néanmoins copines (la preuve l’on craint un effet domino quand l’une d’entre elle s’écroule) !


  • gvanhecke gvanhecke 23 novembre 2011 15:54

    Je salue d’abord votre volonté d’essayer de comprendre les origines de la dette. C’est un premier pas. A présent, apprêtez-vous à vous indigner car ce qui va suivre va changer radicalement vos idées reçues  !


    En effet, vous avez fait fausse route en pensant que ce sont les États qui créent la monnaie. (Ça l’a été mais ce temps est révolu).

    C’est une fausse idée reçue et entretenue par l’ignorance populaire.

    Premièrement la monnaie, n’est qu’une fraction infime de tout l’argent en circulation. En gros, seulement 5% de tout l’argent prend la forme de pièces ou de billets, qu’on appel aussi argent fiduciaire. Le reste, les 95% restant ne sont que des 0 et des 1 sur des ordinateurs, appelé aussi argent scriptural !

    Deuxièmement, tout l’argent en circulation (que se soit sous forme scripturale ou fiduciaire) résulte au départ d’un prêt auprès d’une banque.

    A présent, je vais détailler le second point car c’est là que la magie opère.

    Tous les acteurs économiques ; vous, moi, les entreprises, les États, quand nous avons besoins d’acheter un maison, une voiture, de créer son affaire, de démarrer ou d’agrandir une entreprise, d’agrandir le réseau autoroutier ou financer la construction de nouvelles écoles, etc... Nous empruntons tous auprès d’une banque.

    Mais n’allez pas croire que les banques prêtent de l’argent qu’elles ont. Seule une toute petite partie de l’argent qu’elles prêtent est assuré par leurs réserves. C’est le principe des réserves fractionnaires (libre à vous de creuser ce point en particulier). Pour l’essentiel, l’argent qu’elles prêtent est créé à partir de rien, ex nihilo. Ça vous parait gros ? Et pourtant...

    Lorsqu’on dit qu’une banque prête de l’argent, c’est loin d’être exacte. Dans la majeur partie des cas, elles créé l’argent qui ne repose sur rien !

    Petit exercice de mathématique élémentaire à présent ;

    Si l’on somme l’ensemble des prêt contracté auprès des banques partout dans le monde, nous obtenons un montant T correspondant au Capital libéré par celles-ci et qui constitue la masse monétaire. (Pour une infime fraction de cette masse monétaire, des billets et des pièces sont créé en frappant la monnaie. Ceci dans le but de faciliter les petits échanges).

    Cet argent en circulation sert ensuite à payer des marchandises, des services, des salaires, etc... bref fait vivre l’économie. C’est fort bien me direz-vous.

    Oui mais, si l’on sommes à présent tous les montant à rembourser auprès des banques, nous obtenons un total R. Qui est en fait T + un intérêt I (R = T + I).

    Or, et c’est là précisément que c’est la plus grosse arnaque... L’intérêt I tant réclamé par les banques, n’est lui jamais injecté dans le système. Rappelez-vous les banques ne libèrent que le capital !

    Aussi, en l’absence de cet intérêt I, pour satisfaire nos obligations et ne pas voir sa maison ou sa voiture saisie, pour ne pas fermer boutique, pour ne pas devoir licencier ou faire faillite, pour satisfaire les obligations d’États, etc... Tous les acteurs économique à tous les niveau se livrent une véritable bataille. Car tous nous essayons de trouver cet part d’intérêt dans les poches d’un autre. Comme il n’y a que le montant R de libéré, il est impossible pour tous de rembourser R + I... Il n’y a pas suffisamment d’argent en circulation. Et à ce jeux, c’est comme avec les chaises musicales, il y a forcement des perdants smiley.

    Ces perdants ce sont ceux chez qui ont est venu saisir des biens, mais c’est aussi des indépendants, des PME ou des entreprises qui ferment ou licencient du personnel. Conséquences : le chômage augmente, de plus en plus de personne deviennent dépendante de l’assistance publique ; les caisses de l’État se vident, et on augmente les taxes... Ce qui fait d’avantage de victimes du système... Des désœuvrés qui finissent pour certains et par instinct de survie, en voyous ou malfrats. Et aux niveau des états, les méfaits deviennent dans certains cas des actes de guerre pour tenter de trouver l’argent qui leur manque en pillant d’autres États.

    Ça vous parait (trop) gros smiley ? Libre à vous de ne pas me croire... D’ailleurs je vous invite à pas me croire, tout ce que je vous demande c’est de vérifier ou d’infirmer.

    Perso, je suis persuadé de vous viendrez bientôt gonfler le rangs des indignés. Et donc à bientôt smiley


  • gvanhecke gvanhecke 7 novembre 2011 14:32

    Merci pour cet article qui a surtout le mérite de démentir tous ces « on-dits », ces mythes que l’on raconte sur le peuple Grec.


    Car en effet, je soutiens que ce n’est pas les quelques chômeurs cumulant parfois du travail en noir qui ont fait crouler l’économie du Pays... Ensemble ils ne forment qu’une goûte d’eau à côté du Tsunami qu’ont créé quelques hauts dignitaires avec des vautours de la finance (Voyez cet article : http://www.marianne2.fr/Dette-grecque-Goldman-Sachs-revoila-les-banksters_a185141.html


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