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Commentaire de ffi

sur Albert Einstein : Le prix Nobel des coeurs


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ffi ffi 5 octobre 2011 22:23

Bien sûr, c’ est pourquoi les mathématiques collent parfaitement avec le monde physique à cause de cette décohérence (nous créons la perception de « ce qui est », nous sommes cette perception). La raison (d’ observateurs) crée nos concepts, alors au final c’ est un peu comme le goût d’ un gâteau, qui n’ est pas rationalisable, définissable, sauf à tourner en rond sans fin : il est là c’ est tout.

désolé, je ne comprends pas votre langage.

Révisez donc l’histoire du calcul infinitésimal : il est directement issu de la géométrie, donc des formes.

En fait, le truc, c’est d’être rationnel. Vous savez ce qu’est un nombre rationnel ? C’est le rapport de deux nombres entiers.

Bref, être rationnel, c’est mettre les choses en rapport.

Mais, là, on prétend faire des définitions sur la nature des chose pour déduire, méthode, hélas, que la raison ne permet pas, vu que la raison ne peut travailler qu’en rapport et proportion.

Il vaudrait mieux donc travailler par analogie, seule méthode réellement rationnelle, en mettant en rapport l’inconnu avec le connu.
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Prenez l’équation de Schrödinger : elle est analogue à l’équation de Navier qui décrit le mouvement d’un fluide.
Navier :
 ∂v/∂t = ν.∆v + g - (grad p)/ρ
avec v vitesse, ν (nu) viscosité cinématique, g accélération de la pesanteur, p pression, ρ densité.

Shrödindger est réécrite ainsi :
i∂ψ/∂t = (h/4πm).∆ψ + (2π/h)U.ψ
avec ψ analogue à une vitesse, (h/4πm) analogue à une viscosité cinématique, U potentiel coulombien (e²/r pour l’hydrogène) donc (2πe²/hr) analogue à une fréquence et don (2π/h)U.ψ analogue à une accélération.

Autrement dit, le fluide électronique est analogue à un fluide en rotation circulant autour de l’atome, à une fréquence (2πe²/hr), d’autant plus élevée que le potentiel coulombien est fort et de viscosité cinématique ou diffusion de quantité de mouvement (h/4πm). La fonction d’onde étant la mesure de sa vitesse en un point du fluide.

Que les pseudos-particules des rayonnements, qui sont fluides, aient une viscosité dynamique explique une foule de chose.
En premier l’aspect ou onde ou corpuscule selon la configuration de l’expérience.
En second, l’aspect non élastique des chocs dans la diffusion compton.
En trois, l’effet tunnel car un mur d’eau liquide peut être traversé ou non par un objet.
En quatre, le photon ayant lui-même une certaine viscosité, il peut éjecter du fluide électronique qui a une viscosité comparable à lui-même.
Enfin, c’est exactement ce qui a été trouvé en physique nucléaire, une sorte de matière molle.

Mais l’équation de Schrödinger est également équivalente à l’équation de la chaleur.
∂T/∂t = D ∆T + P/ρc
avec T, température ; D diffusion thermique ; P source interne de chaleur ; ρ masse volumique, c chaleur spécifique.

Dans ce cas la vitesse du fluide est identifiable à la température, sa viscosité cinématique à une diffusion thermique, et son accélération à une variation de température par seconde.

Nous comprenons mieux pourquoi de Broglie cherchait une thermodynamique cachée.
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Bref, certes je spécule, mais c’est juste pour illustrer la puissance des analogies.


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