Le problème du stockage est pris en compte dans cette étude.
C’est d’ailleurs parce que je ne retiens que 5h équivalent pleine puissance par centrale que l’on est oligé de recourir à 32% d’énergies dispatchables.
Aucune source d’énergie n’est exempte d’impact sur l’environnement. Mais éolien et solaire ont un impact parmi les plus faibles. Les chiffres que vous citez sur le contenu CO2 du kWh sont également ceux que j’ai. Et je préfère 10 ou 50 gCO2 à 400 (gaz) ou 1000 (charbon).
Mais ma principale motivation, ce pourquoi je bosse aujourd’hui dans le secteur des EnR, c’est l’épuisement des ressources. Autant on n’est pas prêt d’avoir épuisé la silice, le fer, l’aluminium, etc... sur cette planète (par ailleurs tous recyclables), autant pour les hydrocarbures, ca va aller très vite... Idem pour l’uranium d’ailleurs.
Quel est le problème de la durée de vie des centrales renouvelables ? Oui il faudra les renouveler (sûrement plus tard qu’à leur 20e anniversaire), mais n’oubliez pas que la compétitivité d’une énergie se base sur un seul critère : le coût au kWh, qui dépend du coût de constrcution, de la durée de vie, des coputs de maintenance... et de combustible le cas échéant.
De ce côté là, l’éolien dans certaines régions du monde est déjà compétitif (exemple : Brésil, moins de 5 c$/kWh), le solaire en passe de l’être (ex : sud-ouest des USA, moins de 10c$/kWh). Sur une base d’une durée de vie de 20 à 30 ans.
Quant à la fusion nucléaire, moi aussi cette énergie m’a passionné, je pense aujourd’hui, au vu des efforts nécessaires à peu de résultats dans la recherche sur ce domaine, que le jour où (si) la fusion nucléaire est technologiquement faisable, elle sera très largement et irrémédiablement dépassée en termes de coûts par rapport aux renouvelables.
Le meilleur réacteur à fusion que nous ayons, déjà en fonctionnement et garanti pour les 5 prochains milliards d’années, c’est celui situé à 150 millions de km de cette Terre