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Commentaire de ddacoudre

sur Pierre Larrouturou : la crise n'est pas financière mais sociale


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ddacoudre ddacoudre 9 novembre 2011 08:24

bonjour micromégas

je te suis et le suis.

en 1999 j’avais écrit cela qui corrobore ton article.

Ainsi nous sommes passés d’une durée moyenne de 3 232 heures annuelles en 1820, à 1355 h en 2000 pour les salariés français concernés par les 35 h. Ces réductions successives ont entraîné une évolution technologique compensatoire, avec comme conséquence la substitution du travail par le capital, au travers des investissements en machines-outils dont le transfert d’activité ne fut pas suffisant pour aboutir au plein emploi, malgré le concourt de l’innovation technologique poussée par l’obsolescence des produits.

Puisque les salariés privés d’emplois sont passés de 260 000 en 1950, à 3 060 000 en 1999, suivant les critères du bureau international du travail[1]. Parallèlement, l’activité de services et de loisirs n’offre pas une alternative suffisante faute de capitaux dans le cadre d’une demande existante soumise aux rapports prix/travail.

En effet, en France de 1886 à 1999 les salariés du secteur agricole sont passés de 47% de la population active à 4,2%. Dans l’industrie c’est la productivité qui s’est accrue, les salariés sont restés stables passant de 25,7% à 24,9% des actifs, avec une crête à 35,9% en 1980. Quant aux services ils ont progressé de 27,3% à 70,9 % des actifs. Toutefois, il me paraît nécessaire de signaler que n’est pas estimé, le transfert d’activité de « services » qu’effectuaient elles-mêmes antérieurement les entreprises, et qui se trouvent aujourd’hui comptabilisés dans « les services ».

Il est important de noter à cet instant, que pour ceux qui seraient prêts à travailler gratuitement, le travail ne manquerait pas.  Car lorsque nous disons qu’il n’y a pas de travail de manière populaire, personne ne corrige cette assertion qui cache ainsi que ce qui fait défaut est l’équivalant monétaire pour réaliser « le travail » ; et qu’il ne s’agit donc pas d’un problème de manque de « travail » mais d’un manque de monnaie.

Cette réflexion conduit inévitablement à une harmonisation nécessaire de l’utilisation des masses monétaires et du temps dans notre existence, face à l’insatisfaction permanente, de nos désirs, qui nous conduirait à toujours trouver une justification pour travailler indéfiniment.

 

De telle manière que la répartition du temps nous commande d’élaborer des projets de sociétés. Pourquoi pas vers une dynamique du temps libre


[1] Personnes au chômage cherchant effectivement un emploie (à plein temps ou à temps partiel) ou ayant trouvé un emploi qui commence ultérieurement.

ddacoudre.over-blog.com .
cordialement.

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