bonjour micromégas
je te suis et le suis.
en 1999 j’avais écrit cela qui corrobore ton article.
Ainsi
nous sommes passés d’une durée moyenne de 3 232 heures annuelles
en 1820, à 1355 h en 2000 pour les salariés français concernés
par les 35 h. Ces réductions successives ont entraîné une
évolution technologique compensatoire, avec comme conséquence la
substitution du travail par le capital, au travers des
investissements en machines-outils dont le transfert d’activité ne
fut pas suffisant pour aboutir au plein emploi, malgré le concourt
de l’innovation technologique poussée par l’obsolescence des
produits.
Puisque
les salariés privés d’emplois sont passés de 260 000 en 1950, à
3 060 000 en 1999, suivant les critères du bureau international du
travail[1]. Parallèlement,
l’activité de services et de loisirs n’offre pas une alternative
suffisante faute de capitaux dans le cadre d’une demande existante
soumise aux rapports prix/travail.
En
effet, en France de 1886 à 1999 les salariés du secteur agricole
sont passés de 47% de la population active à 4,2%. Dans l’industrie
c’est la productivité qui s’est accrue, les salariés sont
restés stables passant de 25,7% à 24,9% des actifs, avec une crête
à 35,9% en 1980. Quant aux services ils ont progressé de 27,3% à
70,9 % des actifs. Toutefois, il me paraît nécessaire de signaler
que n’est pas estimé, le transfert d’activité de « services »
qu’effectuaient elles-mêmes antérieurement les entreprises, et
qui se trouvent aujourd’hui comptabilisés dans « les services ».
Il
est important de noter à cet instant, que pour ceux qui seraient
prêts à travailler gratuitement, le
travail ne manquerait pas.
Car lorsque nous disons qu’il n’y a pas de travail de manière
populaire, personne ne corrige cette assertion qui cache ainsi que ce
qui fait défaut est l’équivalant monétaire pour réaliser « le
travail » ; et qu’il ne s’agit donc pas d’un
problème de manque de « travail » mais d’un manque de
monnaie.
Cette
réflexion conduit inévitablement à une harmonisation nécessaire
de l’utilisation des masses monétaires et du
temps dans notre existence,
face à l’insatisfaction permanente, de nos désirs, qui nous
conduirait à toujours trouver une justification pour travailler
indéfiniment.
De
telle manière que la répartition du temps nous commande d’élaborer
des projets de sociétés. Pourquoi pas vers une dynamique du temps
libre
[1]
Personnes
au chômage cherchant effectivement un emploie (à plein temps ou à
temps partiel) ou ayant trouvé un emploi qui commence
ultérieurement.
ddacoudre.over-blog.com
.
cordialement.