Les « microsphères riches en fer » dans la poussière des WTC sont-elles la preuve de l’usage de thermite ? NON !
Richard Gage (vs Mark Roberts, dans l’émission The Hardfire Show, 18 juin 2008) : « Il n’y pas moyen de créer des microsphères autrement que par une réaction aluminothermique et des conditions de pressurisation extrêmes, dans lesquelles les tensions superficielles forment ces minuscules sphères quand l’acier fondu refroidit. Et qu’y-a-t-il dans ces sphères ? Aluminium, fer, potassium et manganèse. Là encore, c’est la signature de la thermite. »
N’en déplaise à Richard Gage, il est possible de réaliser des microsphères riches en fer sans faire usage de thermite. Il suffit juste d’avoir un briquet et un morceau de laine d’acier. Voici l’expérience visionnée à 00:39 :
- allumez le briquet et porter la flamme au morceau de laine d’acier,
- éteignez le briquet, et entretenez la flamme par apport d’oxygène en soufflant dans le morceau de laine d’acier. Vous assistez à la combustion du... fer !
La combustion du fer avec le dioxygène donne de l’oxyde de fer :
3 Fe + 2 O2 == Fe3O4
De même, la combustion de l’aluminium donne de l’oxyde d’aluminium (alumine) :
4 Al + 3 O2 == 2 Al2O3
Comme lors de toute combustion, ces réactions sont exothermiques, et, dans les cas du fer et de l’aluminium, la température peut monter au-delà du point de fusion du métal. D’où la formation de ces microsphères observables au microscope électronique, bien que pas la moindre thermite n’a été utilisée !
Et il n’y a pas de besoin non plus de thermite pour trouver ces 3 autres éléments dans les poussières des WTC :
- l’aluminium, qui est l’un des principaux constituants des avions, ainsi que du revêtement extérieur des Tours Jumelles.
- le manganèse, utilisé dans l’acier de construction, la peinture, les batteries, et les céramiques.
- le potassium, utilisé dans le béton.
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