Bonsoir à tous,
Merci à @Joël de nous proposer une synthèse sur les opportunités, moyens d’une énergie durable, renouvelable, écologique.
Mais plusieurs difficultés apparaissent, sans les hiérarchiser :
le modèle économique : nos « politiques » ont-ils la volonté de mettre en oeuvre une économie durable et écologique, donc une reconversion industrielle sur au moins 20 ans. Ils parlent tous de réindustrialiser la France en restant dans le système actuel, capitaliste financier et d’énergies fossiles avec une petite dose d’économie d’énergie, et de renouvelable.
Tout en sachant, que nous sommes bien loin des objectifs européens sur la part des énergies renouvelables.
Le comportement individuel et collectif : je pense que c’est l’objectif essentiel. La prise de conscience et de responsabilité de chaque individu et de chaque groupe social.
L’investissement individuel, collectif ne peut se faire que par l’information, l’adhésion à un nouveau projet de société, plus solidaire, responsable basé sur la satisfaction des besoins essentiels (logement, énergie, nourriture, éducation et culture, moyens de transports collectifs
...)
Mais aussi informer et responsabiliser sur la consommation de masse de produits et de services que l’on nous « vend » comme indispensables à notre « bonheur » quitte à nous endetter au-delà du raisonnable en sacrifiant des besoins primaires.
collectifs...)
Les « terres rares » : il s’agit d’un facteur limitant. Avec le progrès technique, l’utilisation de métaux rares : le scandium, l’Ytrium, les lanthanides, s’imposent dans le high-tech comme les piles, batteries, processeurs...La Chine possède une avance stratégique sur l’extraction de ces minerais par la concentration des ressources sur son territoire.
Bilan carbone/énergie : pour toutes les activités humaines, il est nécessaire d’inclure ce bilan
de façon à connaître à partir de quel seuil, il est rentable économiquement et écologiquement de produire un bien ou service avec les technologies existantes.
Il faut développer l’habitat collectif 0% énergie, dans les nouveaux quartiers avec des immeubles autosuffisants connectés en réseau (immeubles économes, solaire, éolien, puits canadiens..) comme en Allemagne,notamment.
La mise en oeuvre d’une telle politique serait de la responsabilité des décideurs régionaux et locaux pour tenir compte des particularités naturelles avec un soutien de structures de conseil au niveau national.
Une modeste contribution pour un grand enjeu de société