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Commentaire de Analis

sur DSK et le complot Epstein c'est fini


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Analis 1er décembre 2011 20:49

@mhotep :

Ne vous en faîtes pas, je connais le plan de la suite 2806, mais ce point est sans aucune importance. Le groom connaissait cela, son boulot, comme celui de tout employé de l’hôtel en général, c’est de vérifier, et vérifier s’il y a quelqu’un dans la salle de bain est facile. Donc, à moins de croire que le garçon de chambre en question soit vraiment demeuré, ou tienne à perdre son emploi, ça ne va pas.

De plus, les règles d’un grand hôtel ne sont pas les mêmes que celles d’un petit hôtel du fin fond de la France. Les employés ne rentrent pas comme ça avant d’avoir demandé l’autorisation, ce qu’il aurait fait, à moins là encore d’avoir envie de perdre son emploi. Point sur lequel on n’a jamais eu d’explication. Ensuite, il n’a jamais été question que Naffissatou Diallo croie que l’occupant n’était pas là, mais que la suite était inoccupée, c’est-à-dire libre, non louée et débarassée à ce moment-là. C’est ce qu’elle avait demandé au garçon de chambre en question. Car elle ne pouvait pas y entrer avant que les clés aient été rendues. Il était bien spécifié qu’il devait y avoir une pancarte le spécifiant et l’autorisant à s’y rendre, une pratique ordinaire dans ces hôtels. Mais de ça, vous êtes conscient quand vous écrivez :

Et généralement les lieux sont vidés avant midi dans les hôtels et même le plus souvent 10 h ou 11 h or il est 12 h 06. Le groom a pu appeler comme l’a fait Diallo. 2- dans le cas où il aurait rencontré DSK - ce qui est fort peu probable, lui s’occupant du petit déjeuner, l’autre dans la salle de bain et s’il se sèche il n’y a aucun bruit en plus -

Seulement, là, ça cloche toujours. Comme les affaires de DSK étaient toujours là, qu’il ait été sous la douche ou pas, l’employé ne pouvait pas ignorer que la chambre n’était pas libre à ce moment-là. Ensuite :

on peut aussi supposer que DSK lui glisse un billet afin qu’il laisse entrer une femme de ménage, qui qu’elle soit, afin de lui faire le coup : zut je suis nu, excusez-moi. Et si vous en profitiez pour prendre cet indicible plaisir à me faire une turlute.

Donc, en fait, c’est Strauss-Kahn qui aurait tendu un piège. Sans compter que je ne croie guère qu’il agresse les femmes au détour d’une chambre d’hôtel (il est obsédé et parfois violent, mais pas idiot et sait quand même comment se mettre à l’abri), à moins de supposer une improbable pulsion auto-destructrice de couler sa candidature ; mais même si, il reste que c’est quand même bien tiré par les cheveux. Quelle certitude pouvait-il avoir qu’une femme de chambre arriverait juste à ce moment-là ?

De plus, comment se fait-il qu’il aurait décampé juste après ? Je n’accepte pas comme ça les affirmations selon lesquelles il aurait appelé ses proches aussitôt après en les prévenant qu’il avait des ennuis à New York. Cela reste pour moi des on-dit non vérifiés. Mais si on les accepte comme vous, cela cause encore de gros problèmes. Pourquoi aurait-il réagi ainsi ? Ne serait-ce pas la première chose qu’il aurait dû prévoir ? Qu’est-ce qu’il s’imaginait ? Qu’il pouvait violer une femme comme ça, dans sa chambre d’hôtel, et qu’on ne lui dirait rien ? Là encore, cela va dans le sens qu’il y a eu quelque chose d’imprévu.


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