Evidemment certains diront que l’humain est capable de créer de belles choses, sans doute…

Le problème « fondamental » de la connerie humaine est bien là. Il y a environ 0,01 % (voire moins) d’humains qui créent des choses effectivement surprenantes. Ces créations permettraient presque de dire que l’humain est au-dessus de l’animal. Mais, parce qu’évidemment il y a un mais, les autres (les 99,99 % restants) qui partagent ces créations et en bénéficient directement (sans y avoir contribué le moins du monde) ne sont malheureusement que des animaux qui s’y croient.

Pour ma part, je ne fais partie que des 99,99 %, et ce n’est que longtemps après la mort d’un humain, que l’on peut savoir si oui ou non il faisait partie des 0,01 %. Mais ça n’empêchera jamais un con de s’y croire.

Quelle est l’espèce animale qui a le plus gros cerveau ? Les cons diront l’homme, puisque c’est, de leur point de vue anthropocentriste, le plus intelligent. La bonne réponse est ... le cachalot. Et les cons répliqueront, après coup, oui mais, finalement, l’intelligence n’est pas proportionnelle au cerveau. C’est pareil avec les gênes. Quand les hommes ont commencé à étudier les gênes, ils pensaient que les gênes étaient liés au degré d’évolution d’une espèce : sauf que quand ils ont vu que certaines plantes comme le riz en avait plus que l’homme, ils ont préféré dire qu’ils s’étaient trompé. Oui, parce que quand on est con, il ne faut jamais se remettre en cause : l’homme est au sommet de l’évolution, forcément...

Mais la morale de l’histoire c’est que la raison du plus fort est toujours la « meilleure ». L’homme, dans sa connerie profonde, a donc raison : les autres espèces sont inférieures puiqu’il peut les détruire, et d’ailleurs, il le fait. Quand des sangliers dévastent des champs en bordure de forêt, c’est parce qu’il y a trop ... de sangliers. Les sangliers pensent bien évidemment autrement (il y a trop d’humains), mais l’homme est plus fort avec ses fusils, il a donc raison.