@ JP Llabrès

Je saisis l’occasion de votre message pour faire une petite mise au point. Je ne vais pas chercher à défendre le communisme. J’étais contre quand c’était la mode d’être pour et depuis que la page est tournée, je dirais que, par pur provocation, je me déclare à tendance communiste en pensant à Krishnamurti qui disait qu’il faut voir le faux dans le vrai et le vrai dans le faux.
Le communisme a certes eu « tout faux » comme on dit, sauf qu’il y avait du vrai quelque part, qui s’est trouvé certes laminé par la violence du système, mais qui est quand un idéal égalitaire dont notre République est encore porteuse que je sache.

Par ailleurs, il faut quand même avoir conscience que si le communisme a été un tel système d’oppression, c’est qu’il avait en face de lui l’Empire qui employait tous les moyens possible pour le déstabiliiser, notamment le terrorisme d’Etat (cf. les belles analyses de l’Opération Gladio par Daniel Ganser sur le site Voltaire.net). Les rivaux se ressemblent et le plus diable des deux n’était pas le communiste.

Il va de soi que ma référence au Goulag est ici plus humoristique et humeuristique qu’autre chose. A tout prendre, je serais plutôt pour une grande commission Vérité et Réconciliation où, sous couvert d’impunité, les coupables de crime économique contre l’humanité, viendraient face aux 99 % dire la vérité, toute la vérité sur la mise en esclavage des peuples du monde.

Pour finir, bien sûr, je suis et reste démocrate. Façon Chouard dont je vous recommande de suivre le sillon (vidéo) qu’il trace actuellement, celui de la démocratie athénienne, où les « élus » l’étaient par tirage au sort, et où les politiciens défaillants, corrompus, étaient condamnés à mort.
Ah que voilà une belle démocratie vigoureuse, comme il nous en faudrait !

Mais bon, je ne suis pas pour la peine de mort non plus. La perpétuité, la vraie, jusqu’à ce que mort s’ensuive, me paraîtrait tout à fait adaptée aux crimes économiques contre l’humanité dont le monde actuel est affligé et qui vont nous mener à Dieu sait quelles extrêmités...

Tout ça mériterait un autre papier plutôt que ces réflexions à la va-vite, donc je m’arrête là.