Dire et répéter à l’infini que les grèves des services publics pénalisent injustement ceux et celles qui y ont recours serait enfoncer une porte ouverte.
Par contre, elles ne touchent que très rarement nos dirigeants. Ne serait-il pas souhaitable qu’en cas de revendications en vue, un dialogue s’instaure entre « responsables » - comme tel est le cas, notamment en Allemagne avec IG Métal - en vue de trouver un terrain d’entente ?
Verra-t-on un jour des grévistes manifester en nombre face à l’Elysée, à Matignon, devant les chambres des députés et sénateurs ? Ne serait-ce pas préférable aux manifs sado-masochistes habituelles ?
Actuellement, s’agissant d’un problème de sécurité, Police et Gendarmerie sont substitués aux grévistes dans certains aéroports, soit. Mais demain ? Qu’en serait-il en cas de grève, disons des contrôleurs de la SNCF ou du métro, comprenant également une mission de sécurité ? Policiers et Gendarmes seraient-ils une fois de plus activés en tant que substituts ? Attention à leur ras-le-bol de bouche-trous souvent trop mal considérés depuis quelques années déjà !!!