Vous avez raison, Le PIB de la France est bien de 2000
milliards d’euros et non de 1650 milliards.
En revanche, je ne partage pas votre analyse sur le fait que
l’état puisse s’accaparer les 2000 milliards d’euros. En effet, le PIB est la
richesse produite mais en aucun l’argent disponible. Une société qui a un
chiffre d’affaire de 50 millions d’euros n’a pas 50 millions à disposition pour
investir. Evidement, l’état à un moyen pour renflouer ses caisses qui est l’impôt
mais, comme cité plus haut, certains pays pratique déjà un impôt de 70% et n’ont
pas une situation meilleure que la France. De plus, vu la situation en France (idem
en Europe) : croissance molle, population vieillissante, payement des avantages
sociaux, financement des pensions et chômage de masse, les déficits structurels
de l’état vont se creuser de plus en plus. Et malgré tous les impôts directs et
indirects, Il arrivera un moment où le citron sera pressé et il n’y aura plus
rien à sortir.
Concernant mon calcul sur les taux d’intérêts, je suis parti d’une base
zéro : on annule la dette de la France et on recommence à 0.Il est évident que pouvoir
emprunter à 0% sera toujours meilleur qu’emprunter à 3% ou 4% mais si en parallèle,
il n’y a pas un contrôle des dépenses, le résultat sera le même.
A la
différence des trente glorieuses, nous avons beaucoup de problèmes :
Mondialisation :
pays émergent capable de produire la même chose que nous mais 5 à 10 x moins
cher
Chômage de
masse : A cause de cette mondialisation, le pays se désindustrialise en
détruisant des millions d’emplois. Il y a aussi le capitalisme sauvage qui veut
toujours gagner plus et massacre les travailleurs pour y arriver en comprimant
les couts et/ou augmentant sans cesse la productivité.
Vieillissement
de la population, explosion des couts de soins, cout du filet de sécurité, …
Et j’en
passe…
Si nous
mettions les compteurs à ZERO (La France à une dette de 0€ en 2012) mais que
nous continuons à présenter des budgets en déficits, la situation serait la même
dans 30 ans même si nous empruntions à 0%. Pour simplifier le calcul, en prenant une croissance
nulle pendant 30 ans et un déficit de 3% par ans, on se retrouverait de nouveau
à 90% d’endettement du PIB.
Finalement,
je ne pense pas que la Banque de France puisse éponger indéfiniment (dans le
cas où l’on annule la loi de 1973) les déficits de l’état sans contre partie. (Inflation
et/ou dévaluation)
Je pense que
l’équation est très complexe et vu le monde dans lequel nous vivons, j’ai le sentiment que les décisions pour solutionner nos problèmes ne peuvent être prises de manière isolée par un pays mais doivent
être concertés. (Type G20)