Il faut réagir et permettre un vrai débat sur la question évoquée par JF. Chalot, qui nous alerte avec pertinence sur un enjeu majeur de société pour la petite enfance, dans le cadre des présidentielles, qui touche directement à la laïcité.
La proposition de l’élargissement à toutes les chèches du respect de la neutralité en matière religieuse est fondamentale, le cas de la crèche Baby Loup étant venu mettre au jour une anomalie, ce non respect précisément toujours à cause des mêmes revendications venant principalement d’une conception de l’islam multiculturel et communautariste qui entend imposer ses signes d’expression religieuse partout. Et bien pas dans les crèches ! en regard d’une idée du droit qui est explicité dans les textes. Ce sont les droits de l’enfant qui justifient la neutralité et l’autorité parentale qui seule est en mesure de décider de l’orientation spirituelle d’un enfant. tout autant, spécialement dans l’accueil collectif, seule façon d’y respecter les convictions de tous. La généralisation de la neutralité est une simple application de ces droits sur lesquels la société est en retard.
Les amendements d’Alain Richard sèment le trouble et biaisent le combat laïque, mais représentent aux yeux de certains le seul compromis possible pour imposer la neutralité. le débat reste ouvert sur ces dernier mais de mon point de vue certainement pas sur la généralisation du principe de neutralité qui respecte justement toutes les croyances, toutes les convictions. Là, la chose doit être entendue, sans appel !
Nous sommes bien sous le drapeau d’une république laïque ou il faut que les détracteur de cette démarche qui vise le principe d’égalité de traitement nous disent que c’est mieux d’entretenir des disparités et de faire qu’une religion ou une autre puisse imposer son point de vue de façon ostentatoire aux enfants et à leurs parents, les crèches de tendance, confessionnelles déclarées, n’ayant pas à respecter ce principe, à moins qu’elles ne soient destinatrices de fonds publics.