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Commentaire de John_John

sur François Hollande ou la parole mal à droite (retour sur l'émission « Des paroles et des actes »)


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John_John 30 janvier 2012 15:46
Comme tous les antilibéraux, JL, vous êtes inculte et borné. Non seulement vous ne connaissez rien au libéralisme, mais en plus vous lui associez tous les maux de la terre, ce qui vraiment risible et puéril. Le libéralisme se concentre sur le droit des individus : là où le dictateur considère l’individu comme un élément remplaçable dans son plan sociétal, le libéralisme rappelle que l’Homme a des droits en tant que tel, et que donc aucune politique ne peut ni ne doit passer outre les droits des individus. Il y a là une énorme différence entre l’humanisme libéral et la simplification infantile que vous tentez d’imposer, mais bon si vous étiez moins limité par vos oeillères idéologiques vous ne seriez pas extrême gauchiste et je n’aurait pas à ré-expliquer ces bases, vous les auriez comprises tout seul, comme un grand.

Déjà « la société » est un concept flou qu’il serait important de définir, mais les gauchistes entretiennent cette ambiguïté pour pouvoir y fourrer un peu tout et n’importe quoi, pour ajuster les choses selon leur idéologie mortifère. Nous retiendrons juste que « la société » ne se confond pas avec les habitants d’un pays délimité par ses frontières, que l’Etat n’ a donc aucune légitimité à représenter « la société », et que si on veut étudier les relations entre l’individu et son environnement social, il faut se concentrer sur ses relations sociales, fortes et faibles (famille, amis, médias, etc.). Mais ce n’est pas le sujet, passons.

La « société » n’est pas antérieure à l’individu au sens ou vous l’entendez, ni même l’inverse : les deux sont interconnectés. L’environnement social influence l’individu, et ce dernier influence son environnement social via son libre-arbitre. C’est la raison pour laquelle les choses évoluent : l’individu est actif, il analyse et agit en conséquence pour modifier son environnement et ses propres principes moraux. L’individu n’est pas un organisme passif, une partie d’un « grand tout » qu’une approche holiste peut appréhender. Les excès holistiques bourdieusiens ont d’ailleurs été très bien démontés par les travaux de Boudon et de Nozick, entre autres.

Voilà donc pour l’interlude socio du jour. 

Je terminerai juste par ceci : la valeur marchande d’une production est une notion entièrement subjective, qui n’a de limite que l’appréciation du marché de ses clients, c’est à dire qu’elle n’a pas de borne supérieure. Seul le pouvoir d’achat peut limiter un prix. La différence de production entre deux individus est donc potentiellement infinie, ou du moins tellement élevée qu’on ne peut pas la majorer. Le revenu des individus étant proportionnel à cette production, librement évaluée par le marché des clients, la différence de revenus entre 2 individus n’a pas de limites : un gouvernement n’a et n’aura jamais aucune légitimité à tenter de limiter les revenus des individus, la production de valeur et l’estimation de cette valeur par un marché relevant des libertés individuelle inaliénables. 
Ainsi donc, toute mesure de limitation de revenus est aberrante, contraire aux droits de l’homme et ne saurait être motivée par autre chose que la jalousie envers son prochain, ce vil sentiment à la base de toutes les politiques collectivistes et clientélistes. 

D’ailleurs, les études scientifiques corroborent cette analyse : les socialistes sont les individus les plus radins, intolérants, jaloux et peu généreux. Sources ici et ici.

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