Bonjour Chalot
Pour moi, l’école, c’est un peu comme le rugby. Quand ça ne marche pas, il faut revenir aux fondamentaux !
Donc, qu’est-ce qui est fondamental dans l’école, c’est d’acquérir des connaissances.
C’est donc le savoir qui doit être au centre de l’école, et non pas à l’élève de « construire son savoir » ,ce qu’il est bien en peine de faire.
Il faut par ailleurs acquérir les connaissances fondamentales avant d’acquérir les connaissances accessoires.
Toute la population française devra savoir parler lire et écrire et comprendre en bon français, par conséquent, il est totalement illusoire de prétendre enseigner l’anglais à l’école primaire, avec des instituteurs qui, pour la plupart, seraient bien embarrassés de devoir demander leur chemin en Angleterre et qui, de toutes façons, ne comprendraient pas la réponse.
La connaissance de l’anglais n’est quotidiennement nécessaire que pour 5 ou 10 % des Français. A quoi bon enseigner l’anglais à l’école primaire alors que la maîtrise du français est si dramatiquement mauvaise chez les bacheliers ?
De même, à quoi bon gaspiller le temps imparti à l’apprentissage du calcul à des pseudo- initiations à l’informatique en primaire, alors que la plupart des usages professionnels d’un ordinateur peuvent se maîtriser en quelques heures de cours en terminale ( une dizaine d’heures au maximum ! ) .
Pourquoi introduire l’infâme solution de facilité que constitue l’usage autorisé des calculettes au collège, ce qui fait des enfants des handicapés dramatiques du calcul, incapables de se souvenir des tables de multiplication et de faire une division sans erreur.
Au collège et au lycée, je suis effaré par le nombre d’heures perdues, directement ou indirectement, pour des pseudo-enseignements politiquement corrects faits par des « intervenants extérieurs », ou par des sorties scolaires dont j’ai malheureusement pu constater que la vertu pédagogique est des plus faible.
Lorsqu’une classe passe une semaine en voyage scolaire, ce qui arrive une fois par an, non seulement ça coûte cher pour les parents, mais en plus, les deux ou trois enseignants mobilisés pour ce voyage ne font pendant ce temps pas cours aux autres classes, et l’expérience montre que ces cours supprimés ne sont jamais rattrapés !
Arrêtons également les options à la noix, genre apprentissage des langues régionales et autres, qui coûtent une fortune à l’Etat alors qu’elle ne font pas partie du service public de l’éducation ( si des parents d’élève veulent que leurs enfants parlent une langue régionale, qu’ils se paient des cours privés à cet effet, à l’instar des parents qui veulent donner des cours de tennis ou de karaté à leurs enfants )
Rétablissons une autorité des professeurs en rétablissant un système de sanctions efficaces et inflexibles pour les élèves perturbateurs, système qui existait pendant ma scolarité et qui n’existe plus actuellement.
Appliquons le principe « à école publique , fonds publics, à école privée, fonds privés ».
Enfin, une école républicaine se doit être d’une laïcité intransigeante : supprimons tous les accommodements religieux dans les écoles et cantines scolaires.