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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur La Saint Valentin et l'envers des choses


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 10 février 2012 14:13

Je pense que vous avez pour bonne part répondu à la question que vous posez.

Nous refusons souvent de voir les choses telles qu’elles sont car nous préferrons continuer à les voir telles qu’elles nous ont toujours paru puisqu’ainsi nous n’avons pas à changer nos habitudes.

L’être humain est conservateur. Il aime son confort. Et prend donc des petits accommodements avec le réel qu’il croit innocents. Ils ne le sont pas et, tôt ou tard, nous coûterons cher.
C’est là où il faut se souvenir de ce que disait le cinéaste Billy Wilder en parlant des juifs qui vivaient en Allemagne avant guerre : « les optimistes ont fini à Auswitch, les pessimistes à Beverley Hills ».

Quant à l’idée que certains nous cache la réalité, elle va de soi, tant il est clair que l’action est toujours en prise avec la représentation et que contrôler cette dernière, c’est déterminer la première à sa guise. Sweet dreams... comme dit la chanson.

La plus ancienne manip de l’humanité a été celle du victimaire (horreur, je suis victime) associée à son corrélat immédiat, celle du bouc émissaire (et c’est de la faute de ce monstre).
Pour notre malheur, elles sont toutes deux restées d’une parfaite actualité.
Nous n’avons pas encore ouvert les yeux...


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